LETTRE OUVERTE AU PRÉSIDENT DE L'OSCE
Le 4 août 2017
Monsieur Sébastian KURZ Président de l'OSCE
WALLNER STRASSE 6
1010 VIENNA
AUSTRIA
Monsieur le Président,
Le signataire de ce message, Jacques Villard, est le Président du Conseil des Ministres d'un nouvel État qui s'est créé à l'Ouest de la Méditerranée.
Le Chef de l'État est l'Astrophysicien Pierre Granès qui nous lit en copie, de même que le Président de l'Assemblée Nationale, le Docteur Jean de Combredet.
Le socle de cet État est le Peuple Pied-Noir, né en Algérie, en Tunisie, au Maroc, professant les grandes religions du Livre et n'en professant aucune, parlant pratiquement toutes les langues méditerranéennes, dont les ressortissants sont originaires des deux rives de la Méditerranée, chassés, après un génocide, de leurs terres natales, spoliés de tous leurs biens, dispersés sur les cinq continents.
Les Pieds-Noirs forment, aujourd'hui, une Nation de cinq millions de concitoyens.
Cette Nation Pied-Noir était donc un peuple, avec un territoire, une histoire, unelangue, une envie de vivre ensemble, une littérature, un drapeau, un hymne, des armoiries, une devise, des joies, des peines, des qualités, des défauts, un peuple comme tous les autres, en somme.
A l'heure actuelle, ce Peuple est privé de territoire en violation de toutes les lois et de tous les principes internationaux. Les droits fondamentaux de cette Nation ne sont pas respectés, son histoire et sa mémoire sont calomniées, son avenir en tant que Peuple des Nations est condamné à court terme.
La Convention de Montevideo du 26 décembre 1933, la Charte des Nations Unies, vos propres textes et tant d'autres textes internationaux définissent parfaitement le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes.
Dans la Paix et la Sérénité, ce Peuple s'est doté d'un État depuis 2016 avec tous ses attributs en affirmant sa volonté fraternelle d'exister dans le strict respect de toutes les organisations internationales, afin de participer avec vigueur au développement durable de notre planète.
Cet État vient de prendre un nom : Principauté des Deux Rives.
Un drapeau va flotter sur les murs de ses Ambassades et de ses Consulats. Un hymne va s'élever dans le concert des Nations.
Une monnaie va circuler pour favoriser les échanges internationaux.
Nous venons d'écrire au Président de la République Française et au Président de la République Algérienne, par courtoisie, afin d'informer leurs peuples respectifs de notre existence en tant que peuple frère, sans aucune référence à un passé douloureux.
Le Président de la République Française nous a répondu. Nous devrions être reçus par une autorité de l'État. Le Peuple Français est en marche.
Le Peuple Pied-Noir est en route.
Nous souhaitons que les deux États acceptent de nous doter d'un territoire en contrepartie de celui qui nous a été confisqué au nom de l'intérêt général et de fonds d'État en contrepartie de ceux qui nous ont été retirés, sans notre consentement préalable.
Cette Principauté des Deux Rives, si les deux conditions de réparation sont tenues, pourrait être un ciment entre les deux pays, un espoir de Paix et de Sécurité pour les deux rives de la Méditerranée, permettant aux États de contrôler l'application pacifique de la dignité et de la liberté retrouvées.
Ce pacifisme se signale immédiatement par la volonté de ce Peuple à exercer une neutralité absolue dans les relations internationales mais surtout, dans le même temps, à renoncer à la levée d'une Armée et à l'existence d'un Ministère de la défense Nationale.
Cet État entend mettre hors la loi des mots tels que pollution, destruction, guerre, chômage, précarité, analphabétisme, et bien d'autres maux qui contribuent aux malheurs de l'humanité.
Ne doutant pas un seul instant de la volonté de la France et de l'Algérie, qui en ont les moyens, de réparer les dommages de guerre et d'effacer définitivement les outrages à la mémoire, les dignitaires de la Principauté des Deux Rives vont se rendre le 9 août 2017 sur un territoire qui présente une possibilité d'installation du Peuple Pied-Noir et de ses Amis Méditerranéens.
Ce n'est pas la seule proposition présentée par différents États solidaires mais la première, si par malheur, les deux États concernés au premier chef par les contributions internationales refusaient de respecter les engagements pris au moment de la fin de la guerre entre la France et les puissances arabes du sud de la Méditerranée, en 1962.
Les Pieds-Noirs étaient présents aux côtés des Berbères, au titre de leurs expressions juive et chrétienne depuis le no siècle de la nouvelle ère, ce qui ne fut le cas ni des Arabes, ni des Français. Ce n'est ni un reproche, ni une provocation, mais simplement un état de fait historique que le Monde entier peut vérifier. Le Peuple Pied-Noir et son Gouvernement n'entament et n'entameront aucune guerre.
Ils viennent proposer, sur un plateau d'argent, une parcelle de paix au sein d'une civilisation méditerranéenne qui n'a que trop souffert de ses ruptures.
Nous, les migrants des années 60, nous constatons que Notre Mer à toutes et à tous, notre berceau identitaire, patrimoine commun, devient une poubelle voire un cimetière pour des millions de pauvre gens qui ne demandent qu'à vivre en Paix et à prospérer sur leurs terres natales.
Il appartient désormais à la communauté internationale de mettre en pratique la prédominance de la plume sur l'épée.
La devise de la Principauté des Deux Rives, espoir du peuple pied-noir en méditerranée est : "La Paix pour seul Combat ".
Cette devise nous est léguée par ce Prix Nobel Pied-Noir que fut Albert Camus. Cette devise sera gravée sur le fronton de tous nos bâtiments publics.
Nous vous demandons, Monsieur le Président, d'accepter de recevoir une délégation officielle de notre État, en lui offrant les moyens de se déplacer.
Dans l'attente,
Nous vous prions de croire, Monsieur le Président, à l'expression de notre haute considération.
Jacques VILLARD
Président du Conseil des Ministres Porte-Parole du Gouvernement
06.43.12.09.35.
mail: gppne.pcm@gmail.com
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