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- BLOG OFFICIEL DU GOUVERNEMENT PROVISOIRE PIED-NOIR EN EXIL - Fédération des Deux Rives

2 août 2017

Communiqués GPPNE juillet 2017

Du vendredi 28/07/2017

Chère Madame Michèle Soler et Amie,

Chère Présidente du Cercle Algérianiste de Nice,

            Notre Président, Pierre Granès, Chef de l'Etat Pied-Noir, vient de me transmettre l'adresse de votre messagerie.

           Il me faut vous dire, et le Président me lit en copie, combien  je suis heureux de vous avoir connue et fier de vous savoir aux côtés de notre Président, combien je suis honoré d'entendre chaque jour des échos si élogieux de votre Présidence du Cercle Algérianiste à Nice.

           Vous représentez, à mes yeux, la véritable représentation de l'idéal du Cercle Algérianiste et votre place est au pinacle des cœurs vaillants.

           Vous ne l'ignorez pas, je suis le co-fondateur du Cercle aux côtés de Maurice Calmein, qui est pour moi un véritable frère, et d'autres compagnons tels que Gérard Garcia que vous allez découvrir si vous prenez contact avec Roger Puertas, le talentueux animateur du blog Popodoran qui me permet de m'exprimer librement sur Internet.

           Vous êtes dans le droit fil des fondateurs du Cercle : effort d'âme, générosité, spontanéité, amour fraternel, dignité, responsabilité, courage et espérance.

           Je sais aussi combien la présence, à vos côtés de votre époux, est importante.

           Grâce à vous deux , nous gagnons une première bataille, celle de la fraternité entre tous les membres de ce Peuple Pied-Noir qui ne doit pas disparaître parce qu'il a un rôle majeur à jouer en Méditerranée.

           Nous ne sommes pas là pour le sauver mais pour sauver la civilisation méditerranéenne qui est en train de sombrer sous nos yeux.

           C'est pourquoi nous avons créé, dans le même temps, le Cercle Archimède afin d'appliquer la devise de notre illustre ancien : Donnez-moi un levier et je soulèverai la Terre.

           Ce levier est notre Principauté, celle des rives rassemblées,  au service de notre Peuple et, au travers de lui, au service du Monde.

           La vision est immense mais elle est à la mesure de nos possibilités.

           Nous sommes des Géants lorsque nous regardons ce que nos ancêtres ont réalisé en Algérie, en Tunisie et au Maroc et que nous regardons ce que deviennent ces pays qui risquent de tomber, dans les années à venir, aux mains des islamistes les plus radicaux.

           Nous nous levons pour dire non, pour ne pas subir, pour construire, pour aimer, pour partager. Soyons fiers, Chère Madame, de notre œuvre commune comme je suis fier d'être à vos côtés. Merci de grand cœur pour votre belle œuvre personnelle !

           Merci pour m'avoir accueilli si simplement et si gentiment à Nice, cette ville qui est maintenant la capitale de notre exil avant de larguer les amarres !

           Merci d'être aux côtés du Président Granès dont connaissons, toutes et tous, les grandes valeurs humaines !

           Chaque fois que j'ai tendance à baisser les bras, désormais, je pense à vous et à votre époux pour me redresser et pour continuer à combattre, nuit et jour. C'est la valeur de l'exemple !

           Nous allons certainement créer un ordre honorifique au titre de notre nouvel Etat pour récompenser et honorer les plus valeureux d'entre nous. Une décoration propre et honorable qui ne soit pas entachée par le sang des justes.

           Je crois que je pourrai considérer le travail comme terminé lorsque je verrai le Président Granès vous remettre, en premier, la décoration que vous méritez, sur le sol de notre nouvelle petite patrie, devant nos compatriotes et sous leurs acclamations.

           Alors, je pourrai descendre dans la tombe et regarder mes petits enfants grandir dans l'espace que nous leur auront légué.

           Nous, que l'on considère comme des gens du passé, des rétrogrades ou des revanchards, des colons ou pire des criminels, nous auront donné un avenir, une espérance fraternelle et durable à des milliers d'entre nous, sans aucun autre contrepartie que  d'aimer son prochain comme toutes les religions et philosophies l'enseignent, au titre d'un commandement universel, n'en déplaise à ceux qui mentent à Dieu pour tuer en son nom.

           Nous aurons ainsi démontré que nous ne sommes pas prêts pour entrer dans les musées et, comme les autruches, pour mettre la tête dans le sable afin de ne pas voir les réalités.

           Nous aurons clamé, haut et fort, que nous n'attendons plus rien des autres, de ceux qui ont martyrisé notre Peuple, que nous prenons notre destin à bras le corps , que nous ne tendrons plus la main et que, comme nos ancêtres, nous savons retrousser nos manches,  prendre la pioche et creuser le sillon.

           Merci, Chère Madame !

           Voulez-vous accepter mes hommages respectueux et me permettre, ainsi que votre époux, qui est à vos côtés, de vous embrasser bien fraternellement au nom de tous les nôtres ?

Amitiés respectueuses et sincères.

Jacques Villard Président du Conseil des Ministres - Gouvernement Provisoire Pied-Noir en Exil

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19 juillet 2017

LE S.E.R.E.S.

            Nous avons créé le Seres (Service de Renseignements et de Sécurité) qui est une véritable arme de guerre contre les attentats.

            Un ancien Colonel Pied-Noir et ancien directeur de Cabinet du Comte de Marenches est à la tête de nos services de renseignements.

            Il faut s'attendre à de gros problèmes à la rentrée sur le territoire national. Je le dis bien souvent nous sommes en 1954, au début de la Guerre d'Algérie.

            Cette possibilité de créer un territoire à l'Ouest de la Méditerranée est un bateau de sauvetage pour l'avenir.

            Tout est en train de se mettre en ordre de bataille. Nos compatriotes se réveillent. Nous sommes sur le bon chemin.

Courage et Espérance.

Jacques Villard

LES ARTICLES

AMNISTIE EN FRANCE

 

RETOUR COMMUNIQUÉS ET DÉCLARATIONS OFFICIELLES

16 juillet 2017

LE GOUVERNEMENT PROVISOIRE DE L'ÉTAT DE SAVOIE

NON nous ne sommes pas les seuls

Le Gouvernement Provisoire de l’Etat de Savoie

Notre travail est surtout porté sur notre reconnaissance à l’international ainsi :

le 28 juin 2014 : nous avons permis la reconnaissance du Peuple de Savoie par l’U.N.P.O. Organisation des Peuples et Nations Non Représentés

le 25 septembre 2014 : nous nous sommes exprimés dans l’enceinte de Parlement Européen à propos des minorités non reconnues Vidéo

le 25 novembre 2014 : nous nous sommes exprimés au siège de l’O.N.U. à Genève devant plus de 500 personnes dont les représentants des états membres de l’O.N.U. et nous avons dénoncé les agissements de l’Etat français. Vidéo

Le 15 avril 2015 : nous avons créé avec les représentants bretons l’Association des Nations de l’Hexagone (ANH) afin d’entretenir de bonnes relations avec les autres peuples opprimés par la France

Le 23 mai 2015 : suite à un accord avec le Gouvernement de la République de Papouasie Occidentale, nous allons pouvoir utiliser leur bureau à La Haye afin de recevoir des avocats internationaux et travailler sur les futures plaintes que nous allons déposer au Tribunal International de Justice contre la France.

Le 24 novembre 2015 : nous nous exprimions à nouveau au siège de l’ONU voir texte ici ou Vidéo
Gouvernement Provisoire Pied-Noir en Exil

Jacques Villard Président du Conseil des Ministres.

RETOUR COMMUNIQUÉS ET DÉCLARATIONS OFFICIELLES

https://www.youtube.com/watch?v=hkSyyc48PCo
https://www.youtube.com/watch?v=QbdXm2DYi50
https://www.youtube.com/watch?v=ZlasqT8tJVc
https://www.facebook.com/gppn.af/
https://www.youtube.com/watch?v=FtviT-fS2Qc.
http://www.radiofmplus.org/vivre-ensemble-gouvernement-provisoire-pied-noir-exil/
http://popodoran.canalblog.com/archives/2017/04/25/35212581.html
http://www.seybouse.info/seybouse/infos_diverses/mise_a_jour/maj172.html
http://montpellier-infos.fr/index.php/commune/autres-horizons/12167-creation-d-un-gouvernement-provisoire-pied-noir-en-exil
http://thau-infos.fr/index.php/commune/autres-horizons
http://forums.france3.fr/france3/Les-Pieds-Noirs-Le-documentaire/algerie-histoire-sujet_866_4.htm
https://www.youtube.com/watch?v=f6-ad8A2Nqw


La paix est le seul combat qui vaille d'être mené.
Ce n'est plus une prière, mais un ordre qui doit monter des peuples vers les gouvernements, l'ordre de choisir définitivement entre l'enfer et la raison.

Albert Camus

15 juillet 2017

RÉPONSE DE LA PRÉSIDENCE FRANÇAISE AU GOUVERNEMENT PN EN EXIL

Communiqué du 15/07/2017

Mes Cher (e)s Ami(e)s,

Vous trouverez, ci-jointe, la lettre que nous a adressée Monsieur François Xavier Lauch, Chef de Cabinet du Président de la République.

C'est un évènement très important car, de ce fait, la Présidence de la République française reconnaît le Gouvernement Provisoire Pied-Noir en Exil comme interlocuteur.

La Présidence de la République française accepte de correspondre avec son Porte-Parole, Maître Jacques Villard, Président du Conseil des Ministres, Pupille de la Nation française, représentant le Chef de l'État Pied Noir, Pierre Granès, Astrophysicien, Membre de l'Académie des Arts, des Sciences et des Lettres.

Selon les propres termes du Chef de Cabinet du Président de la République française, Madame Florence Parly, Ministre des Armées, devrait accepter de recevoir la délégation du Gouvernement. 

Hommes de Paix et de Dialogue, les membres du Gouvernement Provisoire Pied-Noir en Exil accepteront tous les contacts en France comme dans l'ensemble des Pays du Monde qui permettront de faire avancer la reconnaissance internationale de notre État.

De ce fait, le Président du Conseil des Ministres de notre État a adressé au Président de la République algérienne une lettre recommandée par le biais de Son Excellence l'Ambassadeur en France de la République algérienne afin d'obtenir un rendez-vous avec le Chef de l'État algérien.

Le Chef de l'État , le Président de l'Assemblée Nationale, le Président du Conseil des Ministres de l'État Pied-Noir n'ont cessé de mettre en valeur  les résolutions internationales de leur Gouvernement à savoir : adhésion à l'ensemble des organisations mondiales, en particulier l'Organisation des Nations Unies, adhésion à l'UNPO, neutralité absolue dans les conflits du monde, volonté farouche de défendre le développement durable de la Planète et des espèces, respect des droits de l'homme, principe de double nationalité, accueil des plus pauvres et de migrants, juste répartition des richesses, affirmation des droits au travail, au logement, à l'éducation et à la santé, liberté d'expression, liberté de la presse, droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, solidarité internationale...

Si les vents mauvais confrontaient l'État Pied-Noir au terrorisme, celui-ci se coaliserait immédiatement avec les Peuples du Monde qui luttent contre ce fléau en dotant de moyens plus importants le Service de Renseignements et de Sécurité (SERES) qu'il vient de créer.

L'État Pied-Noir s'est doté d'un drapeau.

Dans les semaines qui viennent, il mettra en place sa constitution, ses armoiries, son hymne et débutera ses négociations officielle afin d'obtenir un territoire.

Ce territoire pourrait revêtir la forme d'une principauté sous la double protection de la France et de l'Algérie dans le cadre d'accords signés devant l'Organisation des Nations Unies. 

Cinq millions de ressortissants répartis sur les cinq continents attendent une reconnaissance fraternelle des Peuples du Monde.

Si, par malheur, aucun État de l'Ouest Méditerranéen  ne voulait confier à l'État Pied-Noir un territoire, à bail ou en propriété simple,  afin d'accueillir librement et sereinement ses Institutions et ses citoyens, l'État Pied achètera le sol de sa Patrie par le biais d'un Fonds International d'Investissements.

Désormais, l'histoire de ce nouvel État pacifique est en route et elle ne s'arrêtera pas.

Gouvernement Provisoire Pied-Noir en Exil

Jacques Villard

Président du Conseil des Ministres

La paix est le seul combat qui vaille d'être mené. Ce n'est plus une prière, mais un ordre qui doit monter des peuples vers les gouvernements, l'ordre de choisir définitivement entre l'enfer et la raison. (Albert Camus)

Voir le courrier en PDF

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11 juillet 2017

COMMUNIQUE RENE PICO DU 2 JUILLET 2017

Chers amis Pieds-Noirs,

Le 2 juillet 2017 a eu lieu la réunion annuelle "Au Soleil des 2 Rives" organisée par les associations Pieds-Noirs de la ville de Nice.

Nous nous sommes invités à cette manifestation annuelle et le Cercle Algérianiste de Nice nous a donné la possibilité de partager son stand et d'en faire ainsi notre QG.

Le professeur Pierre GRANES, Président de l'Etat Pied-Noir, accompagné de son épouse, était entouré de 3 délégués des Alpes Maritimes afin d'être présentés à tous nos compatriotes Pieds-Noirs.

Le Président Pierre GRANES a pu échanger avec les responsables d'association, les personnalités Pied-Noir présentes ainsi que des centaines de nos compatriotes.

Le Président n'a pas manqué de saluer à tous les stands les écrivains, "gardiens de nos mémoires", de se recueillir au stand de Notre Dame d'Afrique, sans oublier la Famille Hernandez, de l'Echo d'Oran, d’AFN collection, du Cercle Algérianiste, des Anciens Combattants, des Harkis........

Les présentations et discussions se sont engagées avec nos compatriotes tout au long de la journée.

Beaucoup d'entre eux ont été convaincus et sont repartis avec énormément d'espoir.

 Très peu sont restés indifférents.

Chaque distribution de prospectus était accompagnée d'un dialogue constructif et enthousiaste. Le président très généreusement a participé d'une façon active à ces rencontres pendant toute cette journée.

De leur côté les délégués du Peuple Pied-Noir ont été très actifs.

Bien que le nombre de participants à cette rencontre fut un peu moins important que l'année passée notre message a trouvé un écho plus qu'enthousiaste: tous sont repartis avec un véritable projet d'avenir pour notre Peuple Pied-Noir.

René PICO

Délégué des Alpes Maritimes

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11 juillet 2017

IL Y A 70 ANS - LE DEPART DE L'EXODUS

Une délégation du Gouvernement Provisoire Pied-Noir en exil s'est joint à ses frères Juifs à l'occasion de la célébration du 70ème anniversaire du départ de l'Exodus pour la terre Promise.

Il y a 70 ans, l'Exodus quittait Sète avec à son bord 4 554 rescapés de la Shoah

A Sète, on commémorait ce dimanche 9 juillet les 70 ans du départ de l'Exodus.

1

            La rencontre avec des témoins directs et indirects de l'époque, organisée en vue de la célébration du 70e anniversaire de l'Exodus, ce bateau parti de Sète avec 4454 juifs à son bord le 11 juillet 1947, aura attiré une foule de journalistes. Preuve qu'il est des pans de l'Histoire qui restent et resteront probablement toujours lancinants.

2

VINCENT ANDORRA

            "Je ne suis qu'un simple participant involontaire. à l'époque, on nous avait juste demandé de travailler au plus simple et au plus rapide, sans nous donner de noms ni de but. Ce n'est que plus tard que nous avons compris", raconte André Aversa, charpentier marin, "survivant parmi les survivants", qui avait participé à l'aménagement du bâtiment de croisière avec des couchettes, le faisant alors passer de quelques centaines de places à plusieurs milliers.

Un départ hâtif

            "C'était juste quatre planches et quatre montants, il y en avait partout, mais les gens y ont quand même dormis à plusieurs", se souvient encore l'homme aujourd'hui âgé de 90 ans. "Je ne sais pas si beaucoup de Sétois ont travaillé sur ce chantier, mais ce dont je me souviens c'est que nous n'avions pas eu le temps de terminer le chantier". Preuve que le bateau avait levé l'encre à la hâte ce 11 juillet 1947.

3

VINCENT ANDORRA

            "On ne pouvait pas dormir dans les fameux lits que monsieur a fait, ils étaient trop étroits et sentaient mauvais", commentera par la suite Yossi Bayor, faisant rire toute l'assistance, après avoir raconté, comment lui, Hongrois né en 1931, avait traversé les affres de la guerre et des camps, perdant sa mère trois jours seulement avant la libération pour finalement arriver en France, à Marseille, en 1947. Conduit ensuite à Sète par camions, en juillet, gonflé d'espoirs d'exil qui s'échoueront aux portes de la terre promise.

            Sur l'Exodus, malgré la promiscuité, "aucune dispute majeure n'a éclaté durant les cinq jours de traversée. Tout le monde était organisé et discipliné", se souvient celui qui était alors âgé de 16 ans à peine. "Nous venions de traverser l'enfer, nous étions prêts à tout pour quitter le vieux continent".

L'horreur dans l'horreur

            Daniel Levy, "encore dans le ventre de ma mère à cette époque" et Izac Rozman, né plus tard en Israël, ont également livré leur version de témoins indirects de cette aventure, racontant comment leurs parents avaient également embarqué sur le bateau. Des témoignages qui se sont rejoints au moment d'évoquer les dernières heures de navigation de l'Exodus, arraisonné par des navires britanniques à 27 km seulement des côtes palestiniennes après une bataille rangée de 3 h qui aura fait trois morts et des centaines de blessés. Des familles toutes entière se défendant à coups de jets de bouteilles, boîtes de conserves, pommes de terre et autres projectiles.

4

Ils sont les derniers témoins du début de l'exode sioniste.

VINCENT ANDORRA

            À ce moment-là, "la véritable horreur pour eux n'aura pas été d'échouer si près du but, ni même d'être refoulés vers la France (Port-de-Bouc), alors qu'ils pensaient être envoyés à Chypre. La véritable tragédie fut, après avoir passé plusieurs semaines emprisonnés à quai dans trois bateaux cages à Port-de-Bouc, d'être finalement renvoyés en Allemagne pour être à nouveau internés dans des camps, près de Lübeck", livrera ensuite Michèle Hassoun, assistante-réalisatrice du film Nous étions l'Exodus. Une horreur que certains pourraient croire sans fin si Izac Rozman n'avait pas conclu citant son père, sept petits-enfants et onze arrières petits- enfants à son actif, décédé il y a trois ans. "J'ai fondé un foyer, j'ai gagné !"

Pour consulter le dossier source et les vidéos voir l'article du midi-libre du 9/7/2017

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9 juillet 2017

LES PIEDS NOIRS COMME LES JUIFS CHERCHENT UN ETAT QUI SOIT LEUR PROPRIETE

Une page historique s'ouvre les Pieds Noirs comme les juifs tentent de se créer un foyer national, un Etat qui soit leur propriété.

Au moment du 70 ièm anniversaire d'Exodus, les Pieds-Noirs sont aux côtés de leurs frères juifs à Sète, le dimanche 9 juillet 2017.

Une importante délégation du Gouvernement Provisoire du Peuple Pied-Noir en Exil assiste aux manifestations commémoratives.

A la tête de cette délégation, se trouve le Président du Conseil des Ministres du Gouvernement Provisoire,  Jacques Villard, co-fondateur du Cercle Algérianiste et Président du Comité Œuvrant en Méditerrané pour la Paix, l'Assistance sociale et la Solidarité (Compas).

Il est bon de rappeler quelques faits.

Si la France avait accepté de s'occuper des intérêts des Pieds-Noirs, ni eux, ni leurs frères juifs n'auraient été massacrés le 26 mars 1962 à Alger et le 5 juillet 1962 à Oran.

Les Pieds-Noirs seraient restés chez eux, en Algérie, dans le cadre d'une partition, que tous appelaient de leurs vœux.

Tous les partisans de cette partition salvatrice ont été abattus en un an, en 1962, par des mercenaires au service d'intérêts sordides.

Après les massacres, après les spoliations et les arrestations arbitraires, les Pieds-Noirs ont été confrontés à l'Exode dans des conditions déplorables puis à la rétention dans des camps de fortune. Leurs milliers de disparus n'ont jamais réapparus contrairement aux promesses officielles.

La France n'a pas su assumer une position fraternelles envers ceux qui étaient venus en masse participer,, eu titre des deux guerres mondiales, à sa libération.

Aucun Chef de l'État de la Cinquième République n'a tenu ses engagements. Les Pieds-Noirs ont attendu plus de cinquante ans un  indemnisation juste qui n'est jamais intervenue.

Leur histoire s'est terminée en France par des insultes publiques et l'effacement des livres de classe de leur épopée.

En créant cet État dans l'Ouest de la Méditerranée, ils démontreront qu'ils sont capables de prendre leur destin en mains et de faire mentir les prédictions les plus sombres.

Hommes pacifiques et généreux, ils désirent créer une principauté de Paix et de Sécurité au sein de ce lac intérieur méditerranéen qui les a vu naître.

Il est parfois rassurant de penser que rien n'est construit d'avance.

Eux, le courage est leur Patrie.

Marc Brière.

Journaliste et Officier français (il en reste)

Pour mémoire, nous publions un article particulièrement édifiant du Blog Tournure.

https://blogs.mediapart.fr/antoine-perraud/blog/240608/de-gaulle-l-algerie-et-israel.

De Gaulle, L'Algérie et Israël

L'autre jour, conversation démocratique avec Edwy Plenel, non point par les voies électroniques mais dans les locaux de Mediapart, à propos d'Israël. Peut-on parler de situation coloniale ? La comparaison avec l'Algérie a-t-elle un sens ?

L'autre nuit, bonne pioche dans C'était de Gaulle (Quarto Gallimard) d'Alain Peyrefitte. Celui-ci, jeune député UNR de Seine-et-Marne, croit en une solution de partition de l'Algérie. En août 1961, il a écrit sur ce thème une quarantaine de feuillets, soumis à son «voisin de campagne» Hubert Beuve-Méry. Le directeur du Monde les publie en quatre articles, à la une de son quotidien, fin septembre. Le 19 novembre 1961, Charles de Gaulle reçoit au palais de l'Élysée le parlementaire graphomane et lui réclame une synthèse de ses positions.

Alain Peyrefitte énumère :

«1. On regroupe entre Alger et Oran tous les Français de souche, avec tous les musulmans qui se sont engagés à nos côtés et veulent rester avec nous.

2. On transfère dans le reste de l'Algérie tous les musulmans qui préfèrent vivre dans une Algérie dirigée par le FLN.

3. On garde un libre accès au Sahara, qui doit devenir un territoire autonome par rapport aux deux premiers.

4. Tout le reste est négociable. On pourra partager Alger, comme Berlin ou Jérusalem : la Casbah d'un côté, Bab-el-Oued de l'autre, une ligne de démarcation au milieu.»

Charles de Gaulle réplique : «En somme, vous voulez faire un Israël français. C'est ce à quoi voulait me pousser Ben Gourion, quand il est venu me voir. Mais il m'avait bien averti : "Ça ne marchera que si vous envoyez en masse d'autres colons français, s'ils s'installent définitivement, et s'ils s'engagent comme soldats pour combattre." Vous imaginez ça ! Les pieds-noirs veulent que notre armée les défende, mais ils n'ont jamais éprouvé le besoin de se défendre eux-mêmes ! Vous les voyez se poster à leurs frontières pour prendre la relève de l'armée française ?»

Le dialogue se poursuit et le fondateur de la Ve République conclut : «Si nous suivons votre solution, nous dresserons la Terre entière contre nous. Le tiers-monde va se solidariser avec les Arabes. Nous aurons créé un nouvel Israël. Tous les cœurs, dans le monde arabe, en Asie, en Amérique latine, battront à l'unissons des Algériens. Les Juifs ont une bonne raison : c'est sur cette terre qu'ils ont eu leurs racines, bien avant les Arabes; et ils n'ont pas d'autre foyer national. En Algérie, les Arabes ont l'antériorité ; tout ce que nous avons fait porte la tache ineffaçable du régime colonial ; le foyer national des Français d'Algérie, c'est la France.»

Jacques Villard - Chef du Gouvernement Provisoire Pied-Noir en Exil

https://www.youtube.com/watch?v=hkSyyc48PCo
https://www.youtube.com/watch?v=QbdXm2DYi50
https://www.youtube.com/watch?v=ZlasqT8tJVc
https://www.facebook.com/gppn.af/
https://www.youtube.com/watch?v=FtviT-fS2Qc.
http://www.radiofmplus.org/vivre-ensemble-gouvernement-provisoire-pied-noir-exil/
http://popodoran.canalblog.com/archives/2017/04/25/35212581.html
http://www.seybouse.info/seybouse/infos_diverses/mise_a_jour/maj172.html
http://montpellier-infos.fr/index.php/commune/autres-horizons/12167-creation-d-un-gouvernement-provisoire-pied-noir-en-exil
http://thau-infos.fr/index.php/commune/autres-horizons
http://forums.france3.fr/france3/Les-Pieds-Noirs-Le-documentaire/algerie-histoire-sujet_866_4.htm
https://www.youtube.com/watch?v=f6-ad8A2Nqw

La paix est le seul combat qui vaille d'être mené.
Ce n'est plus une prière, mais un ordre qui doit monter des peuples vers les gouvernements, l'ordre de choisir définitivement entre l'enfer et la raison.
Albert Camus

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8 juillet 2017

ORAN LE 5 JUILLET 1962 PAR GERARD ROSENZWEIG

Pour l'histoire encore et toujours pour l'histoire le massacre censuré

Jeudi 5 juillet 1962, cinq heures du matin.

            Le jour commence à se lever sur Oran. Il devrait faire très chaud. Un souffle de sirocco vient de franchir la barrière des hauts plateaux et se laisse glisser vers la mer. Comme le reste du pays, la ville a voté l’indépendance le dimanche 1er juillet.  Celle-ci est effective depuis le 3. Les festivités populaires sont pour la journée du 5. C’est une rumeur insistante qui l’annonce, de rue en rue, de quartier en quartier. Sur les 200 000 Oranais français d’origine européenne, dont 30 000 de religion juive, sont encore là environ 40 000 personnes, hommes, femmes et enfants mêlés. Peut-être moins. Dans des conditions matérielles inimaginables, les autres ont déjà pris le terrible et définitif chemin de l’exil…

            Quarante mille vivants, mais dont deux-tiers sont pris au piège du manque de moyens de transport. Et pour cause le gouvernement gaulliste n’a pas ajouté la moindre rotation de navire ou d’avion pour répondre à l’immense et prévisible torrent des départs, les pieds-noirs ne sont pas les bienvenus. Mais l’ont-ils jamais été, hors en 1914 -1918  et 1944-1945?

            Les abords de l’aéroport de La Sénia et la zone portuaire sont ainsi devenus des lieux d’entassement, de désordre indescriptible et de désespoir. Le chaos humanitaire s’ajoute au chaos militaire. Paris a choisi de l’ignorer. Restent donc quelques milliers d’Oranais pieds-noirs qui, volontairement, n’ont pas encore quitté leur terre natale. Eux ont choisi d’attendre et voir («Tout va peut-être rapidement s’améliorer… »), par opportunisme personnel, ou craignant pour leur entreprise, leur commerce ou leurs biens.

            Les vieillards isolés aussi, qui n’ont plus la force de partir vers une terre que pour la plupart ils ne connaissent pas. Ou plus volontairement encore pour quelques centaines d’entre eux. Ces derniers sont logiques avec eux-mêmes et le choix politique qui les a conduits à soutenir plus ou moins activement le FLN. Pour eux, bientôt, le mirage d’une carte d’identité algérienne. Ceux que l’on appellera plus tard les « pieds-verts ».  Un pour cent des Français d’Algérie. Officiellement, la guerre est stoppée.

5 juillet 1962.

            Depuis plus de trois mois, et contre toute évidence, la guerre est officiellement terminée. L’armée française qui a stoppé unilatéralement toute action militaire depuis le 19 mars à midi, ne protège plus la population civile européenne. Encore plus qu’avant, les pieds-noirs sont ainsi livrés depuis ce jour de défaite et de deuil, aux innombrables attentats aveugles du FLN  et aux enlèvements qui augmentent en flèche. Désormais seule, face aux tueurs FLN et l’inflexibilité du parjure, l’OAS fondée à la mi-1961. Ses commandos ont poursuivi le combat contre l’inéluctable. A un contre dix. Contre le FLN et les forces françaises devenus désormais alliés contre nature.  Le gigantesque incendie du port pétrolier est le point final de cette guerre dans la guerre. "Collines" et "Autonomes" ont quitté Oran pour l’Espagne dès le 26 juin. L’Organisation Armée Secrète n’est plus, et avec elle son rêve de conserver l’Algérie à la France. Il ne reste plus un seul de ses quelques centaines de jeunes hommes survivants d’une année d’ultra-violences, et durant laquelle comme à Alger ils se sont battus contre le sanglant terrorisme FLN, et l’impitoyable répression d’une armée française dirigée contre un million de civils français désarmés. Ces Français dits « d’Algérie »…

Revue

            De ces commandos oranais,  la moitié d’entre eux est tombée les armes à la main en moins de douze mois. Et majoritairement face aux balles de l’armée française et de la terrible et tortionnaire gendarmerie mobile. Impitoyable et aveugle répression dirigée contre ces petits blancs coupables d’avoir cru  jusqu’au bout au « Vive l’Algérie française » crié devant 100 000 personnes le 4 juin 1958 à Mostaganem à 90 km à l’est d’Oran, et par le Général de Gaulle lui-même. Le Général-parjure. Le chaos a tout dévoré.

            Entre un monde qui vient de mourir et celui qui ne lui a pas encore succédé, vient de s’ouvrir une béance d’apocalypse où le pire et l’impossible deviennent ordinaires. Malgré l’apparence, plus aucune structure officielle ne fonctionne. Bien à l’abri dans ses cantonnements urbains, l’armée française observe et ne bouge plus. Pour la seule ville, 16 000 hommes en armes et leurs officiers, réduits sur ordre au déshonneur.

            Oran-la-Française, Oran-la-Rebelle finit de mourir.

            Sept heures. Le soleil est déjà haut. Santa-Cruz, son fort et sa basilique vont tenter une dernière fois de veiller sur les survivants. La nuit n’a pas été calme malgré les rues désertées. Pas de fusillades, pas d’explosions, et pourtant peu nombreux sont ceux qui ont pu dormir. Les bruits les plus contradictoires se font entendre partout. Une tension de plus en plus palpable a précédé le progressif envahissement des avenues et des boulevards par une foule déchaînée. Même les murs ont peur.

            Cette tension qui monte, peu à peu se fait tintamarre. Tandis que le centre-ville tarde à s’ouvrir au présent, les faubourgs surpeuplés se répandent dans les rues étroites. Direction le centre. Depuis deux jours le bled a investi Oran pour y célébrer l’indépendance et matérialiser la victoire sur la France.

            La ville entre en ébullition. La couronne de quartiers périphériques entre progressivement en ébullition. Ébullition de joies et de triomphe politique, modérée d’incertitudes soigneusement provoquées et entretenues par des meneurs du FLN.

            Comme l’annonce l’une de leurs banderoles : « L’indépendance n’est qu’une étape »… Mais pour qui œuvrent-ils ? Pour le clan Ben Bella ou celui du seul Boumediene et son armée des frontières? Pour l’un des multiples courants d’un gouvernement provisoire de la République algérienne déjà dépassé ? Pour l’un ou l’autre des nombreux clans avides de pouvoir ? Nul ne le sait. Et cela n’a pas d’importance, le peuple algérien triomphe pour quelques jours encore tandis que chaque faction veut démontrer l’incompétence de l’autre et confisquer à son bénéfice les rênes du pouvoir naissant.

            Le Maroc n’est pas loin, et «Radio Trottoir» assure que l’armée des frontières fonce depuis cette nuit dans la direction de cette capitale de l’Ouest algérien… Capitale dont le contrôle lui ouvrira ensuite la route d’Alger et d’un pouvoir à prendre.

            Huit heures. Une chaleur qui s’annonce étouffante et lourde va s’infiltrer partout. Le soleil déjà écrase la ville. Les faubourgs commencent leur lente descente vers le centre-ville. Médioni, Lamur, Victor-Hugo, Ville-Nouvelle, le Village-Nègre, le sanguinaire quartier des Planteurs, Eckmühl… Des dizaines de milliers d’Algériens, ivres de joie et de vengeance, déferlent vers le centre. Dans toutes les bouches, les cris, les slogans révolutionnaires et les chants de mort se mêlent en un charivari de violence et de transe. Cette marée humaine se retrouve progressivement aux portes des quartiers à dominante européenne.

            Entre neuf heures et dix heures, trois points névralgiques sont investis : par la rue d’Oujda, la rue de Tlemcen et le boulevard du 2ème Zouaves, dix mille manifestants surexcités convergent vers la place Karguentah. Le lieu est devenu politiquement symbolique  même si les pieds-noirs l’ignorent, la vaste place ovale est dominée par l’étrange bâtiment nommé «Maison du colon». En Algérie, jusqu’en 1962, «colon» est le titre de noblesse de celui qui travaille une terre difficile. Après 1962, ce sera autre chose… C’est donc l’équivalent d’une Maison des agriculteurs…

            Dans Le Minotaure  ou la halte d’Oran,  Albert Camus a longuement brocardé ce bâtiment très original et de belle taille, mais à l’architecture inclassable et surprenante. Son faîte en forme de coupe renversée domine la cohue vociférante. A quelques centaines de mètres, au terme du boulevard de Mascara et du boulevard Joffre, la place d’Armes vaste espace arboré bordé de bâtiments officiels est maintenant noyée elle aussi d’une masse humaine maintenant déchaînée, hurlant et gesticulant. De rares meneurs en civil commissaires politiques s’y sont infiltrés, et tentent là aussi d’amplifier et diriger cette puissance que plus rien ne pourra bientôt contenir.

            Là aussi, deux ou trois dizaines de milliers d’hommes jeunes surtout, excités par les you-you stridents des femmes. Cette mer humaine se répartit entre la mairie et sa façade de mini-Versailles, le remarquable et gracieux théâtre municipal construit au début du siècle,  et enfin le Cercle militaire,  mess des officiers où des centaines de soldats français sont retranchés sur ordre. Ils savent qu’ils ne bougeront pas. « Quoi qu’il arrive », comme cela a été décidé à l’Élysée. Et puis, dernier lieu symbolique un peu plus bas vers cette avenue du Général-Leclerc qui mène vers le cœur urbain de la place des Victoires, le square Jeanne d’Arc au pied des escaliers de la cathédrale, à la façade de style néo-mauresque.

            Là aussi enfin, une foule gigantesque occupe tout ce qui peut l’être et entoure la statue équestre de la Pucelle. Celle-ci, toute dorée des sabots jusqu’à l’épée inclinée vers le sol, élève depuis trente et un ans son visage vers le ciel.  Encore quelques instants, puis escaladée par les plus agiles, elle va se retrouver porteuse d’un immense drapeau vert et blanc.

            Le triangle de la mort prend forme. Le triangle de la mort est ainsi tracé et scellé. Le décor est en place. Il ne manque plus que les trois coups d’une prévisible et inévitable tragédie…  Trois coups bientôt frappés à la porte du malheur… Le rideau va se lever sur le plus grand massacre de civils de toute la guerre d’Algérie. Et dont pourtant celle-ci ne fut pas avare.

            Aussi étrange que cela puisse paraître aujourd’hui, de nombreux pieds-noirs marchent sans crainte au milieu de cette foule. Oran la populaire se maintient fidèle à sa vieille tradition cosmopolite. Depuis toujours, dans l’Oran populaire, on cohabitait, on était voisin, la pauvreté partagée était le meilleur lien… Les derniers Oranais français observent, certains se réjouissent, d’autres tentent de rejoindre leur lieu de travail par volonté ou habitude.

            Avec le temps, ils se sont habitués aux attentats aveugles, aux grenades, aux brusques fusillades, aux bombes du FLN, aux attaques brutales des groupes OAS, aux mitrailleuses 12,7 et aux canons de 37 de l’armée française. La guerre et la mort n’ont pas réussi à empêcher ce peuple d’âme espagnole à continuer de vivre. Et puis, cette guerre qui n’a jamais dit son nom, n’est-elle pas finie depuis plus de trois mois ?

L’armée française l’a placardé partout ; ce doit donc être vrai puisqu’elle l’affirme. Et puis, et puis elle est bien toujours là, c’est donc bien que tout va rentrer dans l’ordre. L’Oranais n’est pas avare de contradictions…

Une détonation et la ville s’embrase.


Onze heures.

Ou quelques minutes avant. Place Karguentah. Soudain un coup de feu, parti d’on ne sait où, suivi de plusieurs autres. Quelqu’un est tombé. La panique. Des cris, des hurlements, des doigts se tendent selon un automatisme parfait. «La Maison du colon! C’est là! C’est là! L’OAS! C’est l’OAS!»


Presque à la même seconde, devant la cathédrale, même tir, mêmes doigts qui se tendent, eux, vers les balcons des immeubles proches, mêmes cris, «C’est l’OAS! C’est l’OAS!» Le massacre peut enfin commencer. En quelques secondes, c’est la chasse à l’homme blanc. D’abord vont mourir ces Européens présents parmi la foule. Les couteaux jaillissent des poches, des pistolets, des cordes, des haches, des ongles de femmes, de lourdes et tranchantes pierres toutes bien préparées… Le double abattoir qui vient simultanément de s’ouvrir va engloutir en quelques minutes les premières dizaines de victimes. L’horreur ne peut se décrire… Place de la cathédrale, place Karguentah, on tue. On tue comme on chante, on tue comme on respire. Malheur au blanc et à tout ce qui s’en rapproche. Place d’Armes,  les manifestants, après de multiples égorgements, font maintenant des prisonniers. Tout ce qui montre allure européenne, vêtements, visages, langage, tout est capturé, dépouillé, roué de coups, blessé.  Malheur au blanc et à tout ce qui s’en rapproche. Là aussi, des dizaines et des dizaines d’hommes, de femmes ou d’enfants  touchent à leur dernier jour.  La ville n’est plus qu’une clameur multiple de cris de mourants, de pogroms et de haine brutale.

            La contagion est instantanée : en moins d’une heure le massacre pousse ses métastases partout et s’organise selon d’épouvantables modes. Ici, on tue à la chaîne. Là, c’est à l’unité, à la famille.  En quelques lieux, le sang a envahi les caniveaux. Ailleurs, on assassine, on démembre, on violente, on blesse pour faire plus longtemps souffrir, le parent meurt devant le parent provisoirement épargné.

Douze heures trente.

             La place d’Armes est devenue maintenant un lieu de détention et de transit. Tandis qu’à cinquante mètres, à l’abri du Cercle militaire et des arbres qui le dissimulent, les soldats français ne peuvent pas ne pas entendre l’affreux concert de mort qui va durer jusqu’à dix-sept heures. Plus connu sous le nom de «Boucher d’Oran», le général Katz  nommé à cette fonction par un autre général-président, effectuera même à cette heure-là un rapide survol en hélicoptère. Sans rien repérer de particulier certifiera-t-il, sinon quelques attroupements et défilés de manifestants joyeux. «Ne craignez rien, mon Général, aucun imprévu notable dans cette ville où vous avez prononcé l’un de vos meilleurs discours, et qui vous a tant acclamé… » ! «Mort aux Roumis!», «Mort aux Youdis!»

Treize heures.

              Place d’Armes toujours. Des camions militaires se présentent et s’alignent. Dans les premiers, on entasse ceux des prisonniers qui tiennent encore debout. Les autres sont chargés de cadavres. De dizaines et de dizaines de cadavres jetés les uns sur les autres. Ces camions proviennent des Établissements du Matériel de l’armée française. Camions que celle-ci a remis depuis le 19 mars au FLN  pour la logistique de la force locale chargée d’effectuer la transition et le maintien de l’ordre. Tous se dirigent vers le sinistre quartier du Petit Lac. Où les vivants sont atrocement massacrés, et tous les corps enfouis dans d’innommables charniers rapidement ouverts à la pelleteuse, ou au fond de ces marigots d’eau salée et putride qui lui ont donné son nom.

Treize heures.

            L’horreur couvre maintenant toute la ville. Partout des chasses à l’homme menées aux cris de «Mort aux Roumis!», «Mort aux Youdis!». Les tueurs sont innombrables. Ici, on égorge une famille. Un peu plus loin, une autre est fusillée contre un mur déjà balafré de sang.  Là, on arrête les voitures, les occupants blancs meurent ou prennent la direction du Petit Lac tandis que la voiture est volée ou incendiée.  Ailleurs, des groupes déchaînés pénètrent dans les immeubles, éventrent les portes et tuent tout ce qui est pied-noir.  Ailleurs encore, un vieil homme est jeté du haut de son balcon. Plus loin une femme court et tente inutilement d’échapper à ses poursuivants. Des groupes indistincts d’hommes et de femmes, les mains en l’air,  sont conduits à pied vers le commissariat central, ou un autre lieu de détention qui deviendra vite lieu de mort. Peu de coups de feu. Beaucoup de cris d’agonie. Des hurlements, des ordres encore. Des poursuites. Des hangars, des gymnases, des dépôts commerciaux deviennent lieux de détention. Détention très provisoire.  Et durant ces heures maudites,  les mêmes camions poursuivent leur lent travail de noria et d’effacement des traces. C’est ainsi qu’au quartier de la Marine proche de la Calère, plus d’une centaine de «suspects» sont regroupés dans un vaste local duquel ils seront libérés, leur a-t-on dit, après vérification de leur identité. Il n’y aura pas un survivant. Tous disparaissent à jamais.

Quinze heures.

             Un bref accrochage a lieu sur l’esplanade de la gare, tandis que finit de se consumer à même le sol  le corps d’un homme jeune qui a longtemps hurlé. L’accrochage est le fait d’une section de soldats français menée par un jeune officier qui sans le savoir va tenter à lui seul de sauver l’honneur d’une armée déshonorée. Sa section reprend ainsi un petit groupe de prisonniers conduit à pied vers leur destin. De la même façon, plus bas vers le centre, un lieutenant courageux va ravir plus d’une dizaine d’otages européens en passe de disparaître dans les sous-sols du commissariat central.

Une bouteille à la mer.

Quinze heures encore.

            Place de la Bastille. Dans le bâtiment de la Grande Poste, plus précisément dans la partie occupée par le central téléphonique relié à la métropole, se trouvent encore des téléphonistes dont une majorité de jeunes femmes.  Celles-ci ont lancé un appel au secours sur les fréquences internationales.  Comme on lance une dernière bouteille à la mer. Cet appel aurait été capté par un navire anglais qui l’aurait amplifié et transmis vers le Nord-Méditerranée.  Mais cet appel a aussi été capté  par les radios de l’armée FLN des frontières. Ses hommes viennent d’encercler le bâtiment et l’investissent. La plupart des occupants sont tués sur place. Les survivants chargés sur leurs véhicules pour disparaître à jamais. Là aussi, nul ne sera jamais retrouvé. Même le dieu des chrétiens abandonne les siens. Les églises n’ont su protéger les quelques fuyards éperdus qui espéraient y trouver refuge. La grande synagogue du boulevard Joffre n’a pu faire mieux. «Mort aux Youdis!» « Mort aux Roumis! ». Çà et là, cependant, de très rares prisonniers échappent au massacre. Le hasard, autre nom du destin, fait passer un Algérien musulman près d’un groupe de vivants provisoires. Celui-ci y reconnaît un voisin, un ami, un employeur, une femme, quelqu’un qu’il connaît peut-être depuis l’enfance. Si l’homme a réussi à convaincre exécuteurs ou garde-chiourmes, un homme est épargné, une femme revit. Ces retours de l’enfer restent hélas rarissimes.

Dix-sept heures. Ou un peu avant.

            Les rumeurs internationales commencent à se faire trop insistantes. Les questions des capitales affluent vers Paris. « Que se passe-t-il à Oran? »   Est-ce là la seule cause du changement d’attitude? Soudain, de plusieurs casernes simultanément, surgissent des patrouilles armées  et quelques blindés. Un corps militaire FLN se joint à elles. Le secret politique ne livrera rien des rapides accrochages, des rares échanges de feu. Le calme est rétabli dans l’heure qui suit. Même les bourreaux ont besoin de repos. Mais si cette réaction reste bien timide, elle suffit pourtant à stopper les massacres et ses tragédies. L’ALN publie aussitôt un communiqué affirmant que l’ordre est rétabli dans Oran et que les ennemis de la révolution algérienne ne sont pas parvenus à leurs fins. « Des meneurs, disent-ils, ont été arrêtés et seront jugés et punis par les tribunaux de la République algérienne démocratique et populaire.  Le couvre-feu est instauré à partir du coucher du soleil à 19h 55. Mais pas pour tout le monde. Pendant la nuit, les mêmes camions  nettoient la ville de ses derniers cadavres et effacent les traces et les preuves du carnage. La gendarmerie mobile française prend quelques photos des derniers entassements de cadavres. Ces photos sont introuvables. Le 6 juillet, rien n’y paraît plus.

            Le 6 juillet, la ville est propre. Même si  ça et là, quelques tueurs sont encore à l’œuvre. Les journalistes français présents sortent des bâtiments militaires où la France a assuré leur protection. Mais il n’y a plus rien à voir, ils peuvent circuler… Dans les jours qui suivent, des hélicoptères français ramèneront d’indiscutables clichés, pris au-dessus du Petit Lac, et montrant de multiples et longues fosses parallèles en passe d’être refermées.  L’Algérie nouvelle vient de naître. Son acte de naissance est paraphé des sept cents noms des victimes françaises, sacrifiées sur l’autel du Vent de l’Histoire et celui de l’anticolonialisme. 55 ans après, un bilan reste difficile à établir. Sans doute entre sept cents et mille deux cents morts. L’administration française, la civile aussi bien que la militaire a tout fait pour que la vérité ne puisse sortir du puits qu’elle a contribué à fermer avec l’aide active des différents pouvoirs algériens.

            Le pouvoir gaulliste ne peut être coupable...  Le pouvoir algérien non plus...  L’amitié franco-algérienne est intouchable. Cette perversion du silence fonctionne toujours aujourd’hui, ardemment soutenue par la gauche française.  D’abord, il fut question de 25 morts (Général Katz).  Puis d’une petite centaine, un an plus tard  et dans la presse parisienne. Ce nombre a plafonné ensuite à 325, pendant quarante ans, de 1970 à 2010. Sans listes nominatives précises ni recherches réelles. Il a fallu la volonté et l’obstination d’un chercheur historien pour pouvoir rompre « à titre exceptionnel» le secret des archives officielles françaises, et découvrir dans l’épouvante et l’horreur, la réalité de la tragédie du 5 juillet 1962 à Oran.

            Raison d’État... un millier de morts au minimum. A 95% les corps n’ont jamais été retrouvés. C’est à dire qu’ils n’ont jamais été recherchés. La France et son allié l’Algérie ne pouvant être soupçonnées d’assassinats collectifs et de complicité. Cela se nomme «raison d’État». Aujourd’hui encore et pour le nombre, rien n’est sûr, rien n’est prouvé. Seuls savent les pieds-noirs d’Oran et les vieux Algériens qui se souviennent et en parlent discrètement encore entre eux. Le sujet est devenu une bombe à retardement politique  qui finira inéluctablement par exploser. Mais les neufs cents du 5 juillet 1962 ne sont qu’une partie d’un bilan encore plus lourd. Après la signature des accords dits d’Évian, et ne pouvant poursuivre les assassinats de pieds-noirs avec la même liberté qu’auparavant, le FLN a développé une terrible politique d’enlèvements. Pour briser, chez ce peuple, la volonté de se maintenir. Et lui imposer la seule alternative,  celle de « la valise ou du cercueil…». De ce funeste mois de mars 1962 jusqu’à mars 1963, il y a eu plus de 2 000 enlèvements effectués sur cette part de la population française. Des blédards surtout, des petits blancs qui refusaient de perdre cette terre qu’ils aimaient et qui avait été leur patrie. Parmi eux, quelques centaines ont été libérés vivants, quelques dizaines de corps retrouvés. Les autres avec ceux du 5 juillet 1962, ont désormais leurs noms gravés sur le Mur des Disparus à Perpignan.  Tel qu’il est écrit à l’entrée du monument : «C’est ici leur premier et ultime tombeau»… Combien de temps va-t-il encore falloir attendre  pour que ce jour affreux trouvent enfin la page toujours blanche qui l’attend dans les livres d’histoire? Combien de temps va-t-il encore falloir attendre pour que soient sondés les charniers du Petit Lac? Combien de temps va-t-il encore falloir attendre  pour que s’ouvrent toutes les archives, et que la France ait la grandeur de reconnaître sa complicité  dans ce crime d’abandon de son propre peuple? Et, comme pour ceux d’Oradour-sur-Glane, recevoir en son sein la mémoire de ces Disparus qui n’avaient cessé de croire en elle. Oui, combien de temps encore?

Gérard Rosenzweig

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2 juillet 2017

UN NOUVEL ÉTAT PIED NOIR EN MÉDITERRANÉE ET EN MER NOIRE

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La Principauté de Balaguer

La Paix pour seul combat En exil : 2016-2017

Les Pieds-Noirs Tous ensemble, les Pieds-Noirs forment un Peuple, une Nation.

            Ce peuple se dresse désormais pour assumer son destin dans le cadre international du Droit des Peuples à disposer d’eux-mêmes.

            Ce Droit est défini par le chapitre 1 verset 2 de la Charte de l’Organisation des Nations Unies comme suit : Développer entre les nations des relations amicales fondées sur le respect du principe de l'égalité de droits des peuples et de leur droit à disposer d'eux-mêmes, et prendre toutes autres mesures propres à consolider la paix du monde.

            Ce Peuple, dans le droit fil de ces recommandations, commande à un Gouvernement Provisoire de le doter d’un Etat, d’un territoire, d’une Constitution, d’un organe législatif et d’un organe exécutif.

            Cet organe exécutif est le Gouvernement Provisoire Pied-Noir en Exil (GPPNE).

            Ce Gouvernement se donne pour première mission de représenter le Peuple Pied-Noir auprès de tous les Etats et de toutes les Organisations du Monde dans le cadre de la Paix et de la Sécurité.

Les Pieds-Noirs sont des Méditerranéens convaincus.

            Ils souhaitent être, sans autre arme que le Verbe et l’Amour fraternel, des médiateurs et des vecteurs afin que le lac intérieur de la civilisation méditerranéenne ne devienne ni une poubelle, ni un cimetière mais reste un phare de l’humanité, lui qui en fut le berceau.

            Les Pieds-Noirs font leur, la prophétie d’Isaïe que les Nations Unies ont gravée dans le marbre : Et ils devront forger leurs épées en socs et leurs lances en cisailles. Une Nation ne lèvera pas l’épée contre une Nation, et ils n’apprendront plus la Guerre.

L’un de leurs frères, Albert Camus, prix Nobel de Littérature, précisa avec conviction : la paix est le seul combat qui vaille d'être mené. Ce n'est plus une prière, mais un ordre qui doit monter des peuples vers les gouvernements, l'ordre de choisir définitivement entre l'enfer et la raison.

Le Peuple Pied-Noir

            Le Peuple Pied-Noir dans sa forme et dans son appellation n’appartient à personne. Il est libre et souverain. Il s’est enraciné en Afrique du Nord, depuis le deuxième siècle avec l’arrivée de juifs venus de Palestine, au 16ème siècle par l’exode d’Espagnols et au 19ème siècle par la pénétration de Français, d’Italiens et de ressortissants de tous les peuples de la Méditerranée.

            Cinq Millions de Pieds-Noirs, formant ce Peuple Pied-Noir, ont été dispersés sur les cinq continents à la suite d’un génocide et d’un exode, ressortant du titre de l'article 7 du Statut de Rome qui définit les crimes contre l'humanité dès lors qu'ils sont commis sur ordre « dans le cadre d'une attaque généralisée ou systématique dirigée contre toute population civile ».

            Le Peuple Pied-Noir a été injustement et illégalement spolié de ses biens immobiliers (territoire et habitations) et mobiliers qui lui appartenaient en violation de l’article 17 des Droits de l’Homme et du Citoyen qui dispose :

            Art. 17. La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n'est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la condition d'une juste et préalable indemnité.

            L’Indemnisation, si elle est intervenue, n’a été ni préalable, ni juste.

            Ainsi victime d’une entente illégale entre des puissances associées à son malheur, le Peuple Pied-Noir présentera un dossier devant l'Organisation des Nations et des Peuples non représentés (officiellement, en anglais : Unrepresented Nations and Peoples Organization ou UNPO). Cette organisation est une organisation internationale dont les membres sont des peuples autochtones, des minorités et des territoires non souverains ou occupés.

            L'UNPO se donne les buts suivants : affirmer la démocratie comme droit humain fondamental, mettre en œuvre les droits de l'homme, les droits civils et politiques dans le monde, défendre le droit universel à l'autonomie et à l'autodétermination, promouvoir le fédéralisme.

           Elle déclare vouloir encourager le recours à des méthodes non violentes pour parvenir à des solutions pacifiques aux conflits et à l'oppression. Elle se propose d'aider ses membres à faire respecter leurs droits humains et culturels et à préserver leur environnement. Elle déclare fournir à ses membres un forum et les aider à se manifester au niveau international.

            L’UNPO a inscrit les cinq principes suivants dans ses statuts : l’autodétermination, les droits de l'homme, la démocratie, la non-violence, l’écologie, toutes valeurs qui étaient déjà celles du Peuple Pied-Noir.

Le Gouvernement Pied-Noir

-         Collabore avec les Gouvernements des Peuples qui le reconnaissent et le soutiennent.

-         Intervient, par la médiation et la solidarité, dans tout le contexte de la Méditerranée et de la Mer Noire afin de faire régner la Paix, la Sécurité et le Développement durable.

-         S’interdit toute ingérence dans les affaires de quelque Etat que ce soit, au titre de la neutralité la plus absolue.

-         Sera le seul Gouvernement au Monde à ne pas disposer, en son sein, de Ministère de la Défense Nationale ou des Armées.

-         Reconnaît les principes de la laïcité et de la double nationalité.

-         Met hors la loi, le recours aux armes, le saccage de la flore et de la faune, la pratique du chômage, la paupérisation, la discrimination raciale et sexuelle, ainsi que toutes les pratiques qui asservissent l’humanité et détruisent l’environnement ou créent des barrières infranchissables entre les Hommes.

          Respecte et soutient l’action des Associations, des Fondations et des Groupements qui agissent afin de défendre les intérêts, la réputation et la fiabilité fraternelle des Pieds-Noirs et des Méditerranéens dans le Monde.

-         Affirme que l’existence d’un Etat Pied-Noir est le juste prix payé à la condamnation et au massacre d’un Peuple qui n’a jamais démérité mais qui a été, trop souvent, manipulé et trompé par des forces politiques qui ont abusé des pouvoirs qui leur étaient conférés.

Les moyens d’action du Gouvernement Pied-Noir

            Pour se donner les moyens d’exister, de remplir ses missions, d’aider son Peuple et ses Associations, le Gouvernement Pied-Noir :

-         Se dotera d’un Fonds d’Investissements International et d’une Société Civile Immobilière pour acquérir son territoire. Créera sa Banque d’Etat et des Agences de Banques Privées Internationales.

-         Signera des accords sans recours avec les peuples et les grandes entreprises qui le soutiendront.

-         Mettra en place une organisation internationale chargée de faire connaître son existence et de recueillir des fonds.

-         Organisera des festivités, des campagnes de presse, des conférences publiques, des débats confidentiels…

-         Editera un certain nombre d’ouvrages historiques.

-         Conclura un plan de développement durable avec de grandes entreprises qui interviendront professionnellement lors de l’installation de l’Etat sur son territoire et sur ceux des Ambassades.

-         Disposera d’un Ordre de Haut niveau qui récompensera, par l’attribution de décorations, celles et ceux qui auront rendu des services importants à la Nation et à l’humanité, d’un Service de Renseignement et de Sécurité, d’une Agence de Presse, d’une Chaîne de Télévision, d’une Chaîne de Radiodiffusion, d’un Centre de la Mémoire, d’un Laboratoire de Recherche Scientifique, d’une Organisation de la Santé publique et d’un Office International du Commerce. Il permettra à sa flotte de disposer d’un pavillon international.

-         Encouragera l’Ecologie, le Tourisme et la Haute Technologie.

-         Considérant que les lois françaises ou algériennes n’auront aucun effet sur l’étendue du
territoire, il demandera réparation devant les tribunaux internationaux pour ces citoyens victimes d’actes criminels de guerre ou contre l’humanité à titre individuel ou collectif.

-         Renégociera les conditions de la spoliation des biens immobiliers et immobiliers de ses ressortissants.

-         Rouvrira les dossiers de ses citoyens disparus ou condamnés injustement en exigeant réparation pour leurs familles.

Architecture provisoire de l’Etat

Chef provisoire de l’Etat

Professeur Pierre GRANES

Astrophysicien

Membre de l’Académie Européenne des Sciences, des Arts et des Lettres

Commandeur dans l’Ordre Militaire et Hospitalier de Saint Lazard de Jérusalem

Gppne.ce@gmail.com

 

Président provisoire de l’Assemblée Nationale

Docteur Jean de COMBREDET

Bio-énergéticien, acupuncteur

Membre de l’Administration préfectorale

Membre de l’Association Française des Thérapeutes

Gppne.pan@gmail.com

 

Président provisoire du Conseil des Ministres

Maître Jacques VILLARD

Mandataire Judiciaire Ad Hoc

Dernier Intendant Général de l’Ecole Catholique Royale et Militaire de Sorèze

Président du Comité Œuvrant en Méditerranée pour la Paix, l’Assistance sociale et la Solidarité (COMPAS)

Gppne.pcm@gmail.com

            Cet Etat tient sa légitimité de la Convention concernant les droits et les devoirs des Etats adoptés par la Septième Conférence Internationale Américaine, signée à Montevideo le 26 décembre 1933.

Les noms, les titres et les charges de tous les membres de l’Etat, de l’Assemblée nationale et du Conseil des Ministres nommés à titre provisoire seront révélés avant le 30 novembre 2017 lors d’une conférence publique à Paris.

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22 juin 2017

LIBRES ÉCRITS CITOYENS- ARTICLES DÉDIÉS

22 juin 2017

URNES ÉLECTORALES ----- URNES DES CENDRES DE LA FRANCE

Un jour viendra où les urnes électorales seront les urnes des cendres de la France

Salem Ben Ammar

Salem Ben Ammar

Docteur en sciences politiques, français d’origine Tunisienne,

et engagé dans le combat contre l'Islam

Mardi 7 mars 2017

            Viendra le jour où nous allons rigoler jaune avec les revendications des musulmans de France : « Nous constituons près du tiers de la population française. En toute logique nous devons prétendre au tiers des sièges dans les différentes institutions nationales et locales représentatives du peuple ».

            Or, nous sommes mis sur la touche alors que vous êtes élus grâce à nos voix. Soit vous nous faites de la place sur vos listes soit nous créons nos propres partis politiques, ce qu’ils ont déjà commencé à faire, et nous présenterons nos candidats partout en France.

            Un autre péril qui menace la France où ils pourraient un jour ou l’autre mettre la main sur l’Assemblée Nationale et adopter les lois favorables à l’islam. Ils sont des électeurs, aucune loi en France ne saurait étouffer leurs velléités politiques.

            Le vrai péril pour la France est quand les musulmans seront 10 millions à voter.

Quand ils seront 10 millions à voter ce qui ne saurait tarder quand on sait qu’un jeune sur 5 au moins est de parents nord-africains, les urnes de la démocratie pourraient se transformer en urnes de ses cendres. Une conquête tranquille de pouvoir sans heurts ni effusion de sang.

            En naturalisant les musulmans à tour de bras, la France n’a peut- être pas imaginé le scénario qu’un jour ils seront des électeurs et des éligibles et qu’ils pourraient ainsi l’achever.

            Un musulman est, par définition, un soldat au service de la cause de sa religion; il n’a que faire de l’intérêt général d’un pays censé être de surcroît un dar al harb, une ère à conquérir, qui naïvement lui offre lui-même les armes de ses lois trop généreuses pour faire triompher la cause de l’islam.

            La France peut toujours fermer ses frontières et durcir les conditions d’accès à sa nationalité mais elle ne peut plus faire grand-chose contre la forte poussée démographique et le poids électoral grandissant de ses musulmans.

            Quelle que soit la force politique qui sera amenée à diriger les affaires du pays aux lendemains des prochaines échéances électorales présidentielles et législatives elle n’aura pas toute la marge politique nécessaire pour les traiter en simple vivier électoral où l’on vient puiser ses voix tous les 5 ans.

            C’est fini le temps où ils font figure de simples figurants sur la scène politique française. Ils savent parfaitement que le temps joue pour eux et que statistiquement ils constituent le premier politique en France avec au moins 10 millions de militants déterminés et mus par le même idéal islamiser la France.

            Pour l’heure ils sont capables de se fondre dans le creuset républicain pour ne pas continuer à nourrir les sentiments de rejet et de défiance dont ils font l’objet au sein de la majorité des Français. Ils préfèrent temporiser et poursuivre subrepticement leur stratégie d’araignée qui tisse inlassablement sa toile à l’ombre des tours en béton et s’étendre dans les coeurs des villes comme à Marseille, Paris, Lille et Toulouse où des quartiers entiers sont totalement islamisés.

            Pourquoi vont-ils relever le défi d’une guerre civile qui pourrait leur être fatale alors qu’ils ont tout intérêt à avancer à visage couvert et renforcer leur assise démographique et électorale sans que personne n’y prenne garde ?

            La France islamisée est pour bientôt et les musulmans s’en frottent les mains comme si leur victoire est acquise à 100%. Et ce n’est pas des gesticulations verbales enfiévrées et hystériques que les Français soumis aux flux migratoires incessants à forte dominante musulmane vont pouvoir éviter à la France de finir sous les griffes de l’hydre musulmane.

            Tant que le peuple continue à banaliser le danger de l’islam la France n’échappera pas à son destin musulman.

Salem Ben Ammar

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RETOUR LIBRES ÉCRITS CITOYENS- ARTICLES DÉDIÉS

21 juin 2017

PREMIÈRE CONFÉRENCE PUBLIQUE

Le 20 juin 2017 à Nice de 9 h 30 à 12 heures à L'Hôtel Splendid Boulevard Victor Hugo

Compte-rendu dans l’Écho d'Oranie.

2017 Juin- Splendide

René Pico, Jacques Villard, Pierre Granès, Michèle Soler.

René Pico, Président départemental Association Peuple Pied Noir,

Jacques Villard, Président du Conseil des Ministres,

Pierre Granès, Chef de l’État,

Michèle Soler, Présidente  Départementale du Cercle Algérianiste

Les Routiers de l'Espoir. Si la France est en Marche, les Pieds-Noirs sont en Route. Des personnalités présentes acceptent de hautes responsabilités. Confirmation accord national avec l'Association Peuple Pied Noir.

Compte rendu de la réunion qui s'est tenue à l'hôtel Splendid

            A Nice, ce mardi 20 juin, a été présenté au Peuple Pied-Noir le Professeur Pierre GRANÈS, Chef de l’État Pied-Noir, ainsi que Monsieur Jacques VILLARD, Président du Conseil des Ministres du Gouvernement Provisoire du Peuple Pied-Noir en exil.
Cet événement attendu par le Peuple Pied-Noir faisait suite à la visite dans notre ville, le 25 novembre dernier, des trois co-fondateurs du Peuple Pied-Noir, à savoir Mrs Jacques VILLARD, Christian SCHEMBRÉ et Me Pierre COURBIS.
Le 17 juin dernier, à Montpellier, le Gouvernement Provisoire du Peuple Pied-Noir en exil s'est déclaré et a commencé par Nice la tournée à la rencontre de la communauté Pied-Noir en France, et qui se prolongera à l'étranger.
            Monsieur le Chef de l’État Pied-Noir et le Président du Conseil des Ministres du Gouvernement Provisoire en exil, ont déclaré à la communauté Pied-Noir présente:
"Sans la révolte des Pieds-Noirs en 1958, la France ne serait pas dotée du régime qui est le sien à l'heure actuelle et qui légitime l'élection de son 8ème Président de la République.
Vous connaissez, depuis cette révolte, le sort que fut le nôtre.
Le droit français ne nous a pas permis de trouver notre place, en tant que communauté, au sein de la Nation française comme nous le désirions ardemment.
            Aucun des engagements des 7 premiers Président de la République française n'a été tenu, en ce qui nous concerne.
Nous devons donc nous diriger vers le Droit International pour obtenir notre reconnaissance en tant que Peuple et prendre en main notre Destin (Rappel discours de de Gaulle: Brazzaville, Phnom Pen, autodétermination, Québec...).
La Convention de Montevideo du 26 décembre 1933, nous permet de créer notre État, sans que personne ne puisse s'y opposer et sans que sa légitimité ne soit remise en cause par quiconque.
            Nous nous sommes procuré le texte de cette Convention Internationale.
Voici ce que la Convention stipule: Dans son article 1er; l’État comme Personne de Droit International doit réunir les conditions suivantes:
1- une Population permanente.
2- Un territoire déterminé.
3- Un gouvernement.
4- Une capacité d'entrer en relations avec les autres États.
Dans son article 3: l'existence politique de L’État est indépendante de sa reconnaissance par les États. Même avant d'être reconnu, L’État a:
- le droit de défendre son intégrité et son indépendance,
- de pourvoir à sa conservation et à sa prospérité et, par conséquent,
- de s'organiser comme il l'entendra,
-de légiférer sur ses intérêts,
-d'administrer ses services et de déterminer la juridiction et la compétence des tribunaux.

            L'exercice de ces droits n'a d'autres limites que celles de l'exercice des droits des autres États conformément au Droit international. Notre feuille de route est donc tracée sachant que nous avons la ferme intention de réécrire l'histoire de notre Peuple. Cette feuille de route passe par la création de structures financières qui permettront le fonctionnement et les investissements nécessaires afin d'acquérir un territoire déterminé. A la fin de l'année 2018, l'État Pied-Noir aura rempli les conditions fixées par l'article 1er de la Convention de Montevideo et sera libre et souverain.
            Les engagements que prend notre Gouvernement prouvent sa détermination et sa vocation à faire en sorte que la 3ème génération de l'exode enracine définitivement le Peuple Pied-Noir et lui donne la maîtrise totale de son destin.
Les membres du gouvernement sont conscients du fait que leur entreprise peut être considérée comme au-dessus de leurs forces. Ils le savent et veulent l'ignorer.
            Ils ont pour eux que de l'exaltation, mais ils en ont beaucoup. Les Pieds-Noirs membres de ce Gouvernement sont heureux de compter à leurs côtés des Méditerranéens issus de peuples venus des rives de ce lac intérieur d'une civilisation qu'ils partagent.
Nous reprenons avec ferveur le sentiment invincible de la fraternité qui unissait jadis nos pères.
            Puisse notre action faire en sorte que la Méditerranée et la Mer Noire redeviennent à la fois le symbole et le chemin de l'alliance entre les Nations !
            Enfin, plus d'un demi-siècle après nos souffrances et notre exil, la Méditerranée redeviendra notre Mère à tout jamais.
Rien de ce qui sera alors Méditerranéen ne pourra et ne devra nous être étranger.
Ils ont pour eux que de l'exaltation, et ils en ont beaucoup".

René PICO


PREVISION DE NOUVELLES REUNIONS

Nous sommes au combat.

Le 26, réunion à Saint Laurent du Var des trois de têtes :

- Le Chef de L’État, Le président de l'Assemblée Nationale, le Président du Conseil des Ministres.

Le 27, réunion au sein d'un Prieuré avec un ancien Colonel du SDECE, devenu moine et prêtre.

 


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15 juin 2017

LETTRE OUVERTE AUX PIEDS-NOIRS ET A LEURS AMIS QUI NE MARCHENT PAS MAIS QUI ROULENT...

Cher(e)s Ami(e)s,
Je pars par la route vers Nice. Le premier pas...
Il le fallait, contre vents et marées, car il faut évangéliser en dehors du Languedoc Roussillon. Faute de ce faire, nous sclérosons notre initiative.
Après Nice, il y aura Marseille, après Marseille, Toulon, Narbonne et Perpignan... tout l'arc méditerranéen de la France.
Je pensais faire une marche comme d'autres...
Je fais une route et je refais la route de 1973, au début du Cercle Algérianiste.
Nous ne sommes pas des marcheurs mais des routards.
C'est la suite et l'aboutissement du rêve algérianiste : la Patrie retrouvée.
Ce n''est pas simple car il faut recommencer à expliquer.
Aux premiers jours du Cercle, nous avions l'hostilité des grandes associations qui ne comprenaient pas l'utilité d'une nouvelle structure associant au corps de l'indemnisation, l'esprit de la mémoire.
A ce jour, ni les grandes associations, ni le Cercle nous sont franchement hostiles, mais ils sont indifférents pour certains et plus pour d'autres.
L'exaltation s'est abimée dans les déceptions, l'amertume parfois, le cholestérol spirituel pour d'autres.
Notre trace est déjà inscrite dans l'Histoire.
Mais dans le livre de « la mémoire Pied-Noir », il fallait une dernière page : la plus belle, celle du rassemblement sur une terre nouvelle, bien à nous.
C'est une espèce de paquebot en Méditerranée que nous lançons, alors que l'orage gronde de toutes parts.
Nous partons, sans un sou, pour construire un palais que nous lèguerons à nos descendants afin qu'ils puissent conserver cet esprit pionnier qui est en nous.
Ils sont fous, diront certains.
Leur ambition n'a pas de limite diront d'autres.
Que disaient ceux qui voyaient nos ancêtres partir en Algérie ?
Je ne sais pas où se trouvent la folie et l'ambition.
Ce que je sais, c’est que vous vous rassemblez, que vous combattez à nouveau et que je suis fier d'être parmi vous.
Nous avons gagné avant même d'avoir combattu.
Nous entrons dans l'Histoire comme les derniers des Mohicans.
Je pars totalement vers l'inconnu.
Lorsque j'avais accepté cette mission d'évangélisation des premiers temps en compagnie de Maurice Calmein, de Gérard Garcia, de Max Teste, d'Hervé Cadot, d'Yvon Ferrandis, de Jean Tiburce et de tant d'autres, je ne savais pas où nous allions.
Il y a des voies impénétrables qu'il faut découvrir pour faire avancer l'humanité.
C'est une longue route que nous entreprenons.
« Les routards pieds-noirs » ... une belle affiche ! ...
Il y aura beaucoup d'obstacles et de critiques, mais le résultat sera au rendez-vous.
Je n'ignore pas que certains sont hostiles.
Les grands marcheurs comme le Mahatma Gandhi ou le Pasteur Martin Luther King avaient un objectif précis.
Nous aussi !
Eux ont fini avec une balle dans la tête.
Ils faisaient un rêve !
I am a dream !
Ils avaient le courage et l'espérance.
Nous aussi !
Nous ne finirons pas mal bien au contraire.
Sursum corda comme disaient les Anciens.
Il faut démontrer, dans l'honneur et la dignité, dans la simplicité et la détermination, dans la sérénité et la foi, que nous sommes tous restés des femmes et des hommes capables du meilleur alors que les insultes pleuvent encore.
Les malheurs du monde sont les nôtres.
Nous avons une solution et nous y croyons : « l'amour fraternel, celui du deuxième commandement ».
Sachant que pour beaucoup d'entre nous, il y a aussi le premier !
Allons, comme Moïse, vers les bons vents de notre destinée.
Je vous embrasse fraternellement à toutes et à tous.
Merci pour votre enthousiasme et votre générosité.
Grâce à vous, je le redis, je suis fier d'être « Pied-Noir ».
Mes plus chaleureux remerciements vont à ceux qui ne le sont pas et qui nous suivent, voire qui nous précèdent.
« C'est nous les Africains », n'est pas qu'une belle chanson ! C'est une réalité et nous la vivons.
Je pense à nos pères de toutes les ethnies, de toutes les confessions, de toutes les couleurs qui sont tombés, serrés les uns contre les autres dans les tranchées de l'horreur, loin du pays natal, pour que vive la France.
Le combat n'est plus le même, fort heureusement, mais leurs descendants sont encore ensemble contre d'autres barbares.
C'est beau, c'est bon et c'est réconfortant d'être sur cette route.
Merci.
Jacques VILLARD
Porte-Parole du Gouvernement Provisoire Pied-Noir en Exil « GPPNE »

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13 juin 2017

UNE JEUNESSE ASSASSINEE ET L'INTERDIT

Marc Bière
Ce 19 janvier 1962, à Alger, se tenait une réunion au sommet des cadres du mouvement de résistance France Résurrection
France Résurrection avait été créé par deux héros de la Résistance lors de la Deuxième Guerre Mondiale : Le Colonel Rémy et le Marquis de Brousse de Montpeyroux de Limoges-Bretagne.
Deux opérations étaient à l’actif de cette organisation : le Maquis de Bouguirat sous le Commandement du Capitaine Souètre, et du Cheik Tekouk ben Tekouk mais aussi le Putsch des Généraux à Alger, aux côtés des Commandos de l’Air, véritables artisans du coup de force.
Ces deux opérations avaient été exécutées dans le calme et sans aucune victime.
Au moment de l’entrée générale dans la clandestinité, les responsables de ce mouvement n’avaient pas rejoint l’OAS pour des raisons de fond.
Au sein même du Poste de Commandement de l’organisation sur le boulevard du Front de Mer, il y avait là des militaires et des civils, des hommes matures et des jeunes, des femmes et des vieillards, des arabes, des berbères, des européens, des juifs, des chrétiens, des musulmans, des laïcs mais aussi des représentants de l’ancien et du nouveau régime français et enfin les responsables du mouvement à Alger, Oran et Constantine.
C’était la réunion de la dernière chance, tout le monde s’en doutait. Les visages étaient graves, tendus. Le silence régnait. Chacun se regardait. Tout allait se jouer dans les jours à venir.
La table qui accueillait les participants était rectangulaire, en bois massif, longue, immense. Elle avait été nettoyée la veille
Vingt et une chaises étaient disposées autour. Et derrière chacune des chaises, il y en avait tout autant. Chacun avait trouvé sa place. Devant chacun, un verre et une petite bouteille d’eau. Pas de papiers, pas de crayon. On ne prenait pas de notes par précaution. Tout était dans les têtes et dans les cœurs.
Au fond, à la tribune, se tenait René Villard, le chef de l’organisation pour l’Algérie, encadré à sa droite par Louis de Charbonnière, émissaire de Paris, et Jean Marie Llobet, chef des jeunes du mouvement, 19 ans, presque 20 ans, un pur héros romantique qui faisait battre tous les cœurs des jeunes filles algéroises mais que ne voyait que Dieu.
A l’autre bout se tenaient, le Capitaine Jacques Du Rouchet, Chef des Opérations militaires, encadré par Aimé Sage, responsable de la sécurité, et Jean Sarradet, le négociateur.
Les six hommes des deux bouts de table allaient mourir dans l’année. Ils ne s’en doutaient pas.
Un grand nombre des autres, dont les et les vieillards, allait les suivre dans la tombe mais ils ne l’imaginaient même pas, non plus.
Tout le monde se regardait. Les yeux scrutaient les visages. Les oreilles étaient silencieuses. Les mains ne bougeaient plus.
Lorsque René Villard prit la parole, tous les regards convergèrent vers lui. En quelques phrases simples, il résuma la situation.
C’était la fin. Nous étions à l’heure du choix, le choix entre trois solutions :
- Rester une Province de 15 départements au sein de la France,
- Créer un Etat fédéral respectant les intérêts des trois Peuples : Berbères, Arabes et Européens,
- Se voir imposer, par la force, un Etat algérien centralisateur et monothéiste, arabe et musulman.
Les discussions allèrent bon train. Jean Sarradet expliqua le détail des négociations dont il avait pris l’initiative.
Chacun fit le point sur les forces et les faiblesses de la population et des réseaux en place.
La conclusion fut rapide :
- Ni le Gouvernement français, ni le FLN, ni même l’OAS n’envisageaient que l’Algérie puisse rester le socle de 15 départements français. Les fractures étaient trop profondes. Cette bataille-là était perdue.
- Ni le Gouvernement français, ni le FLN, ni même l’OAS, n’accepteraient une partition de l’Algérie.
- Et pourtant, la seule solution réaliste, porteuse d’un avenir fraternel et prospère, était l’Etat Fédéral.
C’est vers cette dernière solution effectivement que France Résurrection devait s’engager et commencer des discussions, des négociations avec toutes les bonnes volontés de part et d’autre.
René Villard ne cacha pas que les risques étaient mortels.
Quel serait le plan des tenants du pouvoir dans les trois camps, Gouvernement, FLN, OAS :
Eliminer toute dissension interne. Imposer un leader.
Forcer, d’une manière ou d’une autre, la population européenne à fuir le territoire algérien,
- Installer le Gouvernement arabe et rompre les liens avec la France,
- Poursuivre le combat sur le sol français.
René Villard ne pensait pas si bien dire.
Il fut abattu le lendemain. Jean Llobet, le Capitaine Du Rouchet suivirent puis Mouloud Feraoun et ses amis, Aimé Sage, Jean Sarradet et enfin Louis de Charbonnière et tous les autres. Plus de 30 personnes furent exécutées d’une manière ou d’une autre par des mercenaires.
Le 23 mars, le quartier de Bab el Oued fut attaqué par les forces françaises.
Le 26 mars, l’armée française tira à bout portant sur les manifestants d’Alger, désarmés, faisant des dizaines de mort et des dizaines de blessés..
Le 5 juillet, les troupes de l’ALN enlevèrent et massacrèrent des centaines de Pieds-Noirs, sous les yeux des soldats français, l’arme au pied.
Le Gouvernement Algérien s’installa. Un nouvel Etat venait de naître.
Deux peuples s’enfoncèrent dans l’anonymat et l’Exil : les Berbères et les Pieds-Noirs.
Ils abandonnèrent tout : leurs lieux de vie, leurs meubles, leurs souvenirs, leurs instruments de travail, leurs véhicules, leurs cimetières, tout ce qui fait la vie de familles modestes et pacifiques.
Après le Génocide, ce fut l’Exode et la dispersion sur les cinq continents pour des millions d’innocents, victimes d’une entente fratricide.
Pendant cinq décennies, Les Pieds-Noirs essayèrent de s’intégrer, de reconstruire leurs lieux de vie et d’éduquer leurs enfants.
A l’heure où, ils pouvaient légitimement croire qu’ils devaient s’intégrer et oublier les souffrances du passé, les islamistes fondamentalistes attaquèrent le territoire national, le sanctuaire de la France.
Tout recommençait : les attentats, les morts, les inquiétudes sur l’avenir.
Les prédictions les plus pessimistes se vérifièrent.
Les autorités françaises démontrèrent, une nouvelle fois, qu’elles ne prenaient pas la mesure de l’enjeu.
Deux solutions se dessinèrent pour les Pieds-Noirs et les Berbères :
- Subir, mourir et ne rien dire,
- Se dresser, s’affirmer et prendre leurs destins en mains.
C’est dans l’indifférence générale, y compris ceux de leurs compatriotes, qu’ils créèrent deux gouvernements provisoires en exil :
- Un mouvement prônant l'autodétermination de la Kabylie, a été formé, le 1er juin 2010 dans la soirée à Paris. Un gouvernement provisoire « pour ne plus subir l'injustice, le mépris, la domination du gouvernement d'Alger » s’est formé dans le même élan.
- Un mouvement prônant l’instauration d’un Etat Pied-Noir s’est déclaré le 1er octobre 2016 Le 1er Novembre 2016, un Gouvernement fut mis en place.

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13 juin 2017

CALENDRIER DES TRAVAUX DES HAUTS RESPONSABLES DE L'ETAT

Ce calendrier sera mis à jour lors de chaque Réunion du Conseil des Ministres.

5 juillet 2016 : Réunion entre le Chef de l’État, le Président de l’Assemblée Nationale et le Président du Conseil des Ministres à Paris.

1er Octobre 2016 : Réunion entre le Chef de l’État, le Président de l’Assemblée Nationale et le Président du Conseil des Ministres Novotel Montpellier.

27 novembre 2016 : Réunion publique à Nice entre le Chef de l’Etat, le Président de l’Assemblée Nationale et le Président du Conseil des Ministres Novotel Montpellier.

26 décembre 2016 au 13 janvier 2017 : Mission confidentielle du Ministre des Affaires Etrangères en Bulgarie, Allemagne, Autriche, Russie et au Maroc.

24 janvier 2017 : Réunion du Conseil des Ministres Novotel Montpellier

8 février 2017 : Réunion entre le Chef de l’Etat, le Président de l’Assemblée Nationale et le Président du Conseil des Ministres Novotel Montpellier

8 Mars 2017 : Réunion publique entre le Chef de l’Etat, le Président de l’Assemblée Nationale et le Président du Conseil des Ministres à Marseille.

19 avril 2017 : Réunion entre le Chef de l’Etat, le Président de l’Assemblée Nationale et le Président du Conseil des Ministres Novotel Montpellier

19 Mai 2017 : Réunion du Conseil des Ministres Novotel Montpellier

26 Mai 2017 Déclaration en Préfecture de l’Hérault du Cercle Archimède 

28 Mai 2017 : Rencontre entre le Ministre de la Science et le Président du Conseil des Ministres à la Grande Motte (Hérault)

31 Mai 2017 : Rencontre à Paris entre l’ancien Premier Ministre, Agbéyomé Messan Kodjo, et ancien Président de l’Assemblée Nationale de la République togolaise avec le Président du Conseil des Ministres

7 juin 2017 : 8 février 2017 : Réunion entre le Chef de l’Etat, le Président de l’Assemblée Nationale et le Président du Conseil des Ministres Novotel Montpellier


10 Juin 2017 : Réunion du Conseil des Ministres Novotel Montpellier

15 au 30 juin 2017 : Campagne d’information et de rencontres dans les Alpes Maritimes

05 juillet 2017 : Déclaration à Montpellier de Association Internationale destinée à soutenir l’action du Gouvernement : « Les Pieds Noirs du Monde et leurs Amis »

15 juillet 2017 : Réunion du Conseil des Ministres Novotel Montpellier

12 Août 2017 : Réunion du Conseil des Ministres Novotel Montpellier

16 Septembre 2017 : Réunion du Conseil des Ministres Novotel Montpellier

14 Octobre 2017 : Réunion du Conseil des Ministres Novotel Montpellier

1er Novembre 2017 : Officialisation du Conseil des Ministres

18 Novembre 2017 : Réunion du Conseil des Ministres Novotel Montpellier

16 Décembre 2017 : Réunion du Conseil des Ministres Novotel Montpellier

24 janvier 2018 : Déclaration au Luxembourg du Fonds d’Investissement International Archimède

13 Mai 2018 : Officialisation de l’Etat et proclamation de sa Constitution

5 juillet 2018 : Acquisition du Territoire

1er Novembre 2018 : Accueil des premiers citoyens sur le territoire national
villard - email : jacquesvillard34@gmail.com

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13 juin 2017

COMMUNIQUE SUR L'ATTENTAT DE LONDRES

QUI SONT LES VICTIMES

            Selon le dernier bilan, trois Français, deux Australiennes, un Britannique, une Canadienne et un Espagnol sont morts dans l’attentat de samedi soir revendiqué par l’Etat islamique.

Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 07.06.2017 à 18h05 • Mis à jour le 08.06.2017 à 11h53.


            L’attaque survenue samedi soir dans la capitale britannique a fait huit morts et 48 blessés.
Le bilan des victimes de l’attentat de Londres survenu samedi soir s’est encore alourdi, avec la découverte d’un corps repêché mercredi 7 juin dans la Tamise. En tout, l’attaque a fait 8 morts et 48 blessés, dont 15 étaient toujours dans un état grave mardi. Parmi eux, trois Français ont été tués et huit blessés, a fait savoir mercredi le président Emmanuel Macron.

            Samedi soir, les trois assaillants ont d’abord renversé des piétons à bord d’une camionnette sur le London Bridge, avant d’attaquer au couteau des passants dans le quartier animé de Borough Market. Les trois terroristes ont été abattus par la police.

            Toutes les identités des personnes qu’ils ont assassinées ce soir-là n’ont pas encore été confirmées par la police, mais de nombreux éléments sont d’ores et déjà parus dans la presse.

             Alexandre Pigeard, 26 ans, français
             Alexandre Pigeard, bientôt 27 ans, était serveur au Boro Bistro, bar dirigé par un Breton et situé près du quartier de Borough Market. Selon son père, Philippe Pigeard, « l’un des tueurs l’a mortellement poignardé, alors qu’il était en train de travailler à la terrasse » de l’établissement. Alexandre Pigeard vivait depuis neuf mois au Royaume-Uni pour « améliorer son anglais et avoir de l’expérience », a précisé son père à Ouest-France, ajoutant qu’il « devait participer à l’ouverture d’un restaurant ensuite à Nantes ». 
            Toujours selon Ouest-France, le jeune homme « lumineux » que décrit son père était originaire de la région caennaise, en Normandie, et avait également des attaches familiales en Bretagne. Il a effectué sa scolarité au collège-lycée expérimental d’Hérouville-Saint-Clair (Calvados), en filière littéraire. Ces dernières années, il était serveur dans un restaurant de Caen et régulièrement DJ dans une boîte de nuit caennaise. « Passionné de musique électronique », il « s’était fait connaître (…) sur la scène électro de la région ».

            Sébastien Bélanger, 36 ans, français
            Selon plusieurs médias français, Sébastien Bélanger, 36 ans, chef cuisinier au Coq d’argent – un restaurant du quartier de la City à Londres – serait le deuxième Français tué dans cet attentat. Mais le ministère des affaires étrangères refuse pour l’instant de confirmer son identité.
            La mère et le frère de Sébastien Belanger, qui a grandi à Saint-Barthélemy-d’Anjou près d’Angers (Maine-et-Loire), se sont rendus mercredi matin à Londres pour en savoir plus, a précisé une tante, Madeleine Bélanger, à l’Agence France-Presse. « On suppose que ça peut être le corps de Sébastien mais on n’a pas confirmation », a-t-elle souligné.
            Une cousine de Sébastien, qui réside aussi dans la capitale britannique, a également transmis des effets personnels du jeune Français à la police londonienne en vue de l’identification, a ajouté Madeleine Bélanger.

             Un troisième Français encore non identifié
             Le corps repêché dans la Tamise mercredi pourrait être celui de Xavier Thomas, un Français de 45 ans, porté disparu depuis l’attentat. « L’identification formelle doit encore avoir lieu », a fait savoir la police, qui précise avoir informé « les proches de M. Thomas ».
            Xavier Thomas se trouvait à Londres pour le week-end avec sa compagne. Le couple marchait sur le London Bridge au moment de l’attaque. En s’appuyant sur plusieurs témoignages, Scotland Yard juge qu’il est « possible » que Xavier Thomas « ait été percuté par le véhicule » utilisé dans l’attaque « et ait été projeté dans la Tamise ». Sa compagne, percutée par la camionnette des assaillants, a été blessée. 

            Christine Archibald, 30 ans, canadienne
            Christine Archibald, une Canadienne de 30 ans, est morte dans les bras de son fiancé Tyler Ferguson après avoir été percutée par la camionnette des agresseurs. Selon son beau-frère, le couple s’était installé aux Pays-Bas ces six derniers mois et se trouvait à Londres pour le week-end. « Mon petit frère a perdu l’amour de sa vie sur le London Bridge », a écrit sa belle-sœur Cassie Ferguson Rowe sur Facebook.
            La jeune femme avait longtemps travaillé dans un centre pour sans-abri au Canada, avant de rejoindre son compagnon en Europe. « Elle n’aurait jamais compris l’abominable cruauté qui a causé sa mort. Alors s’il vous plaît, honorez sa mémoire en faisant de votre communauté un meilleur endroit. Devenez bénévoles, ou faites des dons pour les SDF. Dites-leur que vous venez pour Chrissy », lui a rendu hommage sa famille dans un communiqué. 

            Sara Zelenak, 21 ans, australienne
            Sara Zelenak, une Australienne de 21 ans, était originaire de Brisbane. Sa mère a confirmé que son ADN avait été retrouvé sur le corps d’une des victimes renversées par le camion des assaillants sur le London Bridge, où elle se trouvait avec des amis.
            La jeune femme s’était envolée pour l’Europe en mars et travaillait comme jeune fille au pair à Londres, a expliqué sa mère à la radio australienne 97.3FM. Ce soir-là, elle devait garder les enfants de sa famille d’accueil mais la mère de famille lui avait donné sa soirée au dernier moment, selon la BBC.
            Son ancien établissement scolaire, Moreton Bay College, lui a rendu hommage sur Facebook : « Sara était une étudiante optimiste et populaire. »

            Kirsty Boden, 28 ans, australienne
            Kirsty Boden, une Australienne de 28 ans, était infirmière dans un hôpital londonien. Elle a été tuée alors qu’elle se précipitait pour venir en aide aux personnes renversées par la camionnette des assaillants sur le London Bridge, selon la famille qui a diffusé un message. La jeune femme avait emménagé à Londres en 2013, selon The Guardian.
            « Extravertie, gentille et généreuse, elle adorait son métier, expliquent ses proches. Nous sommes tellement fiers de la réaction courageuse de Kirsty. » Son employeur, Guy’s Hospital, a pour sa part salué « une infirmière extraordinaire ».

            James McMullan, 32 ans, britannique
            James McMullan, un Britannique de 32 ans, passait la soirée avec des amis au Barrow Boy & Banker Pub, situé non loin du London Bridge. Il venait de sortir pour fumer une cigarette lorsque les terroristes ont écrasé leur véhicule en face de l’établissement, rapporte The Guardian. Depuis ce moment, ses proches le recherchaient et avaient lancé un avis de recherche sur les réseaux sociaux.
            Le jeune homme a été identifié grâce à une carte de crédit retrouvée sur lui, a fait savoir sa sœur, avant de lui rendre hommage : « De la part de ses amis qui étaient avec lui cette nuit-là, ils veulent que tout le monde sache à quel point il était aimant et généreux (…). Vous ne trouverez personne avec un tel humour et une personnalité si unique qui en plus faisait toujours passer ses amis et sa famille avant toute chose. »

            Ignacio Echeverria, 39 ans, espagnol
            L’Espagnol Ignacio Echeverria, 39 ans, est mort en s’interposant entre une femme et son assaillant, alors qu’il se promenait avec des amis. Il était juriste et spécialiste de la lutte antiblanchiment chez HSBC à Londres.
            « Il s’est bagarré (…) et il est tombé à terre, c’est la dernière fois qu’ils l’ont vu », écrit son frère dans l’avis de recherche qu’il avait publié sur Facebook. Selon ses amis, ce fan de skateboard rentrait d’un skatepark quand il a vu ce qu’il croyait être une bagarre ordinaire et a cherché à s’interposer. La BBC l’a surnommé « le héros au skateboard ».
            « Mon frère Ignacio a tenté d’arrêter des terroristes, et a perdu la vie en essayant d’en sauver d’autres », a écrit sa sœur Isabel sur son profil Facebook. 
Jacques villard - email : jacquesvillard34@gmail.com

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13 juin 2017

COMMUNIQUE INFOS PLUS GABON

Le Fondateur d'Infosplus Gabon, Antoine Lawson, est devenu Ambassadeur Extraordinaire du Peuple Pied-noir en Afrique centrale.
L'Afrique centrale est une région d'Afrique comprenant le sud du Sahara, l'est du bouclier ouest-africain et l'ouest de la vallée du grand rift.
D'après la définition de l'ONU1, l'Afrique centrale comprend les pays suivants : l'Angola, le Cameroun, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, la République du Congo, Sao Tomé-et-Principe et le Tchad.

Le Malawi (à l'époque Nyassaland) et la Zambie (à l'époque Rhodésie du Nord) ont constitué de 1953 à 1963 — avec le Zimbabwe (à l'époque Rhodésie du Sud) —, la Fédération d'Afrique centrale ; ils sont donc parfois considérés comme faisant partie de l'Afrique centrale.

Le Burundi et le Rwanda, anciennement partie de l'Afrique orientale allemande sont parfois considérés comme appartenant à l'Afrique centrale. La Communauté économique des États de l'Afrique centrale regroupe dix pays : les neuf pays de la définition de l'ONU listés ci-dessus, plus le Burundi.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Afrique_centrale

https://www.infosplusgabon.com/
villard - email : jacquesvillard34@gmail.com

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10 juin 2017

MESSAGE AUX MINISTRES D’ÉTAT DU GPPNE

Montpellier le 1er juin 2017

Cher(e)s Ami(e)s

            Le Cercle Archimède est devenu une des chambre de réflexion et de construction de notre État, aux côtés de l'OSI COMPAS..
Lorsque les décisions entreront dans les faits, nous aurons un Site dédié à l’État et une seule messagerie. Certain (e) s d'entre vous ont répondu à notre demande et je les en remercie.
Il me faut publier désormais le Gouvernement groupe par groupe à savoir :

- Les Ministres d’État,
- Les Ministres,
- Les Secrétaires d’État.

            Ce message concerne donc les Ministres d’États qui sont désignés pour appartenir à la délégation qui rencontrera systématiquement les dirigeants de pays étrangers qui accepteront de nous rencontrer. Cette délégation sera rendue publique dès maintenant afin de répondre à la première invitation d’un représentant d'un pays étranger.
            La France et l'Algérie sont devenues, pour notre État, des Nations étrangères. Deux ou trois d'entre nous quitteront, peut-être leur état de Ministres d’État à compter du 8 juin afin de prendre en charge les postes de Chef de l’État, de Président de l'Assemblée Nationale, de Président du Conseil des Ministres.
            C'est le Chef de l’État qui désignera, en son âme et conscience, le Président de l'Assemblée Nationale Constituante et le Président Provisoire du Conseil des Ministres. Ces deux structures siègeront le temps nécessaire à la mise en place de la Constitution, du territoire, de la Banque d’État, du drapeau, de la monnaie et du recensement des citoyens de notre pays ainsi que des documents qui leur seront nécessaire tels que carte 'identité, passeport etc....
            Ces citoyens seront en majorité des Pieds-Noirs mais également des méditerranéens ou autres qui demanderont à bénéficier de notre nationalité. Chaque citoyen de notre pays pourra bénéficier d'une double nationalité et de la possibilité de résider en dehors du territoire national.
            Le territoire national sera composé du territoire accueillant le siège des trois institutions majeures de notre pays mais également des territoires des Ambassades et des Institutions extérieures pour lesquels notre État aura procédé à l'acquisition d'une manière ou d'une autre.
            Je vous précise qu'en cas d'empêchement majeur du Chef de l’État, c'est le Président de l'Assemblée Nationale Constituante qui le remplacera lors des séances de délibérations du Conseil des Ministres. Notre État est mono caméraliste, c'est à dire qu'il n'y a qu'une seule chambre : l'Assemblée Nationale.
            En cas d'empêchement majeur du Président de l'Assemblée Nationale ou du Président du Conseil des Ministres, c'est le Chef de l’État qui prendra en mains l'une ou l'autre institution.
Pour en revenir au Conseil des Ministres et du groupe des Ministres d'État auquel vous appartenez, je vous demande pour chacun(e) d'entre vous les précisions suivantes :

Civilité,
Nom,
Prénoms,
Date et lieu de naissance,
Nationalité,
Nombre d'enfants, noms et prénoms des enfants, dates et lieux de naissance,
Profession,
Adresse,
Messagerie,
Téléphone portable,
Téléphone fixe
Noms et prénom du conjoint, date et lieu de naissance, profession, origine de la famille, contrat de mariage,
Noms et prénoms du Père, Nom et prénoms de la Mère, origine de la famille,
Observations particulières.

            Dans quelques jours nous allons mettre en ligne le nom des Ministres, des secrétaires d’État, des Conseillés, des Présidents de Conseils et de Commissions.
            Vous pouvez nous adresser des suggestions.
Nous devrons être en ordre afin d'affronter la rentrée du 15 septembre 2017.

Merci pour votre compréhension et votre volonté commune de nous plier désormais à une certaine rigueur.
Jacques Villard Président du Conseil des Ministres

A noter :

CERCLE ARCHIMEDE
Architecture Méditerranéenne de Développement Économique - Cercle de Qualité et d'Influence

Πα βω και χαριστιωνι ταν γαν κινησω πασαν

archimede.fdi@gmail.com

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10 juin 2017

LETTRE POSTÉE SUR LE SITE DE MONSIEUR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE EMMANUEL MACRON

Gouvernement Provisoire Pied-Noir en Exil - Montpellier, le 26/05/2017

Monsieur le Président de la République,

            Je suis le porte-parole du Gouvernement Provisoire Pied-Noir en Exil. Nous tenons notre légitimité des chapitres 1 et 3 de la Convention de Montevideo du 26 décembre 1933.
            Les membres de ce Gouvernement sont des Avocats, des Scientifiques, d'Anciens fonctionnaires de l’État français, des chefs d'entreprises, des consultants internationaux, tous méditerranéens.
Nous tenons à vous féliciter pour votre élection à la Présidence de la République française. Vous représentez désormais la France.
Vous avez appelé les français au dialogue. Nous nous présentons comme des personnes de Paix et de Médiation.
            Vous avez eu des problèmes de compréhension avec la communauté française des rapatriés d'Algérie. Cette incompréhension perdure.
            Nous sommes prêts à vous rencontrer officiellement afin de démontrer que même les problèmes les plus graves peuvent toujours trouver des solutions si l'on accepte de se parler et de reconnaître l'existence de l'autre.
            Si vous le souhaitez, nous pouvons formaliser cette proposition par lettre en vous proposant un ordre du jour et la composition de notre délégation.
            Nous n'essayons en rien de nous substituer aux grandes associations françaises de rapatriés qui sont vos interlocutrices institutionnelles nationales incontournables.
            Notre démarche est une démarche internationale de bons rapports entre les Peuples de la Méditerranée. Nous tenterons la même démarche auprès de Monsieur le Président de l’État Algérien.
            Il n'est pas de notre propos de revenir sur le passé mais de construire de nouveaux destins pour des Peuples méditerranéens qui ne peuvent être que fraternels.
            Vous remerciant de nous répondre, Nous vous prions de croire, Monsieur le Président de la République, à l'expression de notre très haute considération.
Jacques Villard Président du Conseil des Ministres

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4 juin 2017

COMMUNIQUE INFOS PLUS GABON

France : Le Gouvernement Provisoire Pied-Noir en Exil a réagi dès l’attentat de Manchester
Infos Plus Gabon Antoine Lawson 3 juin 2017 09:58 Français INFGAB Copyright 2017 Infos Plus Gabon All Rights Reserved

LIBREVILLE, 23 mai (Infosplusgabon) - Le Gouvernement Provisoire du peuple Pied-Noir en Exil (GPPNE) a réagi immédiatement après l’attentat de Manchester, au Royaume-Uni, qualifiant d’odieux cet acte criminel au cours duquel des innocents ont été tués ou blessés.

Le GPPN, guidé par un idéal de paix et de solidarité, s’est spontanément rangé du côté des Britanniques dont les autorités avaient dénoncé "un acte terroriste".

Le Premier ministre britannique, Theresa May, a pour sa part condamne l'« attaque terroriste épouvantable ». Notre Peuple Pied-Noir est à ses côtés.

Dès le drame qui est intervenu à l’issue du concert de la chanteuse américaine Ariana Grande au Manchester Arena, le Nouveau Président du Conseil des Ministres du GPPNE, Jacques Villard, ancien Ministre des Affaires Etrangères, a immédiatement mobilisé le Ministre de l’Intérieur et le Directeur de la Direction Centrale du Renseignement de son Gouvernement.

A travers le monde, des messages ont été adressés aux Ministres du GPPNE afin de mobiliser toutes les énergies. Pour sa part, le Président du Conseil des Ministres a déclaré : « Nous venons d’apprendre le nouvel acte criminel qui vient d’être commis contre le Peuple Anglais et sa jeunesse à Manchester (R.U.).

« A ce moment, nous sommes tous devenus Anglais. Nous exprimons notre totale compassion et notre solidarité au Peuple Anglais, à ses responsables, aux familles des victimes. Leur douleur, leur souffrance sont les nôtres », a souligné le président du GPPNE.

Le GPPNE condamne fermement tous les actes barbares qui consistent à tuer des êtres innocents. Rien ne peut justifier une telle folie et surtout pas une quelconque référence à Dieu.

« Notre Etat est un Etat émergeant sur la scène internationale et principalement en Méditerranée. Notre principal objectif est de propager la volonté de Paix et de Sécurité dans le Monde. Nous devons tous nous mobiliser contre ceux qui n’hésitent pas à répandre le sang et à semer la terreur. Nous demandons à nos ressortissants qui connaissent bien les réseaux terroristes de nous faire parvenir tous les renseignements qui pourraient nous mettre sur la piste de ces criminels », a renchéri M. Villard.

Poursuivant sa déclaration, il a insisté sur le fait que « notre Peuple a été longtemps victime de tels actes, nous devons déclarer notre condamnation, sans équivoque possible, de la Barbarie sous toutes ses formes. Si nous devons trouver une seule bonne raison de nous rassembler et de nous dresser en tant que Nation, elle est là. »

Interpellé par la problématique du terrorisme, le GPPNE organisera sa première réunion du Conseil des Ministres le 10 juin 2017 au Novotel de Montpellier, dans l’Hérault.
Les débats s’articuleront autour de la lutte contre le terrorisme radical islamique et les assises financières du nouvel Etat.
FIN/INFOSPLUSGABON/MOP/GABON 2017

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Infos Plus Gabon
Document INFGAB0020170603ed6300001

CERCLE ARCHIMEDE

Architecture Méditerranéenne de Développement Economique Cercle de Qualité et d'Influence

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archimede.fdi@gmail.com

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