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- BLOG OFFICIEL DU GOUVERNEMENT PROVISOIRE PIED-NOIR EN EXIL - Fédération des Deux Rives
3 août 2017

RAPATRIEMENT DU SERGENT JEAN VILTATA TUÉ EN 1956 EN ALGÉRIE

61 ans après sa mort, les autorités algériennes ont accepté en mai le rapatriement de la dépouille du sergent Jean Viltata, tué en 1956 lors du conflit. Le soldat recevra les honneurs militaires lors de ses obsèques officielles samedi dans les Pyrénées-Orientales.

Les obsèques se dérouleront ce samedi 5 Août en la Cathédrale d'Elne (Pyrénées Orientales). La cérémonie est ouverte à tous.

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Des militaires français patrouillent dans une ruelle de la Casbah d'Alger pendant la Guerre d'Algérie © JEAN-CLAUDE COMBRISSON/AFP. (Photo d'illustration)

C'est une première depuis 55 ans. Les autorités algériennes ont autorisé en mai le rapatriement du corps de Jean Viltata, soldat français tué en 1956 pendant la guerre d'Algérie. Ce n'était pas arrivé depuis la fin du conflit en 1962. Samedi, un hommage public lui sera rendu lors de ses obsèques officielles à la cathédrale d'Elne, voir l'Article FranceBleu Roussillon, près de Perpignan. À cette occasion, le soldat mort pour la France recevra les honneurs militaires par un détachement du troisième Régiment parachutiste d'Infanterie de Marine de Carcassonne et son cercueil sera recouvert du drapeau tricolore.

«C'est un soulagement. Ma mère et moi avons bataillé durant plus de vingt ans avec les administrations pour que la dépouille de mon oncle soit rapatriée en France. Malgré la complexité des démarches, on n'a jamais perdu espoir et aujourd'hui notre souhait s'est enfin concrétisé», témoigne auprès du Figaro Marielle Auriach, petite-nièce de ce militaire servant dans le 2e Régiment d'Infanterie coloniale (R.I.C). 

400 soldats français inhumés en Algérie

Jean Viltata est âgé de seulement 22 ans quand il est mobilisé sur le front algérien, en mars 1956. Quatre mois plus tard, il succombe à une décharge de chevrotine et est enterré au cimetière national militaire du Petit Lac à Oran. À partir du milieu des années 70, la famille du militaire, originaire d'Argelès-sur-Mer, fait plusieurs demandes de rapatriement de sa dépouille à la présidence de République, au cabinet du ministre de la Défense, puis à l'Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre d'Alger.

Mais faute d'informations précises sur l'emplacement de sa tombe, les requêtes restent sans suite... jusqu'en 2015. Cette année-là, la soeur du défunt trouve par hasard en triant les affaires de ses parents une lettre de l'armée. Dessus est inscrit le rang, le carré, mais aussi le numéro de la tombe de son frère. «Ma mère a alors contacté l'Ambassade de France à Oran. Nous leur avons demandé si mon oncle était bien enterré à cet emplacement là-bas», explique Marielle Auriach. Après deux ans d'attente et après avoir déboursé plus de 3500 euros pour le transport de la dépouille, le rapatriement a enfin eu lieu le 21 juin dernier.

«Il est possible que cela entraîne d'autres familles à réclamer les dépouilles de leurs proches. Pour l'instant, moins d'une dizaine de demandes de ce type ont été référencées par nos services», précise au Figaro la Capitaine Marie Pérochain, officier de presse au Ministère des Armées. De 1954 à 1962, la France a mobilisé plus de 1,5 million de jeunes appelés pour combattre sur le sol algérien. Selon les chiffres officiels de l'armée française, (Indemnisation des fils et des filles des morts pour la France) plus de 20.000 soldats sont morts lors des combats ou attentats et environ 400 seraient inhumés en Algérie. 

COMPAS

Comité Œuvrant en Méditerranée pour la Paix, l'Assistance sociale et la Solidarité

Association N°9911 régie par la loi du 1er Juillet 1901

Déclarée en Préfecture de l'Hérault le 11 août 1983

En  mémoire de notre ami et avocat, Jacques Bernard Cayrol, mort à l'âge de 46 ans, lors de la catastrophe aérienne du Boeing 747-131 (vol TWA 800) assurant la liaison New York Paris, le 17 juillet 1996.

Le Président Jacques Villard (Directeur Général des Services et des Etudes)

compas.oing@gmail.com

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Commentaires
V
Je suis heureux pour cette famille de savoir qu'ils on pu récupérer le corps de ce jeune héros français, mais à quel prix pour eux.<br /> <br /> Cette famille est exemplaire comme le fut ce jeune soldat.<br /> <br /> Je me souviens ce que nous avons surmonté, dans les années 60, pour pouvoir transporter en France le corps de mon père assassiné à Alger le 20 janvier 1962.<br /> <br /> Là encore, tout était à nos frais. Personne ne voulait comprendre le drame que nous vivions avec cet exil forcé de la terre natale.<br /> <br /> Aucune municipalité du Sud de la France n'a accepté de nous donner une concession à perpétuité, même en payant le prix fort..<br /> <br /> Ce corps nous a suivi tout au long de notre périple, au travers des régions de France.<br /> <br /> C'est à Creil dans l'Oise que nous avons pu l'enterrer grâce à Maître Schacre, adjoint au Maire, qui était, lui-même un pied-noir.<br /> <br /> Puis quelques années après, nous l'avons déterré dans des conditions difficiles, pour le conduire à Castelnau le Lez dans l'Hérault où le Maire, Jean Pierre Grand, a pris la décision de nous faciliter l'achat de cette nouvelle et définitive sépulture qui a servi, désormais, à mes grands parents et à ma mère.<br /> <br /> Mon grand père était un combattant de Verdun et du Chemin des Dames.<br /> <br /> J'entretiens à l'égard de ces deux hommes, une reconnaissance infinie.<br /> <br /> En septembre 1999,une grande cérémonie civile et militaire s'est déroulée à Castelnau le Lez. Les drapeaux des trois armées, les drapeaux des grandes associations de rapatriés, le drapeau des Services Spéciaux de la Défense Nationale étaient présents. <br /> <br /> Le mouvement d'anciens de la Résistance "Ceux de la Résistance" a déposé une grande plaque du souvenir sur la tombe.<br /> <br /> Ma mère fut décoré par le Maire au titre des veuves de guerre.<br /> <br /> Le nom de mon père figure sur le Monument aux Morts de la ville.<br /> <br /> Chaque année, une petite délégation des Commandos de l'Air venait saluer mon père et son combat en faveur de la France en Algérie.<br /> <br /> Une année, le Premier Ministre de la République togolaise est venu s'incliner devant cette tombe et devant le Monument aux Morts. Par le biais de cet homme, Agbéyomé Messan Kodjo, ancien Président de l'Assemblée Nationale togolaise, c'est l'action de mon père en Afrique qui a été reconnue, en particulier au Sénégal.<br /> <br /> Jean Pierre Grand, le Maire de Castelnau le Lez, était l'attaché parlementaire du Président Jacques Chaban-Delmas. Il avait tenu à souligner l'amitié qui existait entre mon père et Jacques Chaban-Delmas. <br /> <br /> Il faut savoir retenir les noms de ceux qui ont aidé les Pieds-Noirs dans les moments difficiles de l'exode.<br /> <br /> Mon père s'appelait, René Villard. <br /> <br /> Il fut certes mon père mais il fut surtout mon meilleur ami.<br /> <br /> Il m'a appris l'Amour de la France et de l'Algérie. Il m'a démontré, par l'exemple, que l'on pouvait mourir par amour de son peuple, de notre peuple : les Pieds-Noirs.<br /> <br /> Je n'ai jamais cessé de combattre pour mes Pieds-Noirs, pour la France et pour l'Algérie au détriment de ma carrière et de mes intérêts, affrontant les arrestations et les attentats.<br /> <br /> Je suis debout ! Je suis toujours à la tête du même combat ! Je mourrai Pied-Noir, sans orgueil et suffisance mais avec la volonté farouche de ne pas nous laisser calomnier et de revendiquer l'action héroïque de nos ancêtres.<br /> <br /> Merci à ces jeunes français qui ont sacrifié leurs vies en Algérie, merci à ces Pieds-Noirs qui n'ont cessé de se battre pour leur pays et leurs familles, merci à tous ceux des miens qui ont donné leurs vies pour que nous puissions vivre libres et fiers de nos racines.<br /> <br /> Soyons dignes de ces exemples !<br /> <br /> Jacques Villard<br /> <br /> Pupille de la Nation française.<br /> <br /> Président du Conseil des Ministres du Gouvernement Provisoire Pied-Noir en Exil.
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